«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»
Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.
Pour retrouver les autres «10 questions à» déjà publiés, c'est par ici.
«Bonjour [insérez prénom]. Je m'appelle Matthias Davet/Grégory Beaud et je travaille pour Blick en Romandie. Je serai présent aux JO de Paris. Nous souhaitons faire une série d'interview avec tous les athlètes romands sélectionnés. Le but? 10 questions qui seront posées à tout le monde. Est-ce que vous auriez un peu de temps à me consacrer pour s'appeler? Merci et bonne journée.»
Voici le message qu'ont reçu les 37 athlètes romands qui participeront aux Jeux de Paris. Tous (sauf Stan Wawrinka) nous ont répondu et ont joué le jeu. Durant l'intégralité des Jeux de Paris et le jour même de leur première apparition, retrouvez les interviews décalées des Romands sur Blick.
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Si vous devez décrire votre parcours sportif en trois mots, lesquels choisiriez-vous?
(Ils se mettent d'accord) Persévérance, péripéties, à fond.
Quel est le premier souvenir que vous avez de votre sport?
Arno: Je me souviens de la première fois que j'ai eu une vraie tempête. Je n'étais pas du tout préparé, en maillot de bain et en t-shirt. J'étais choqué par la puissance et le côté imprévisible.
Sébastien: Je me souviens quand je suivais l'arrivée de mon père au Bol d'Or.
Quel a été le moment le plus mémorable de votre carrière sportive jusqu'à présent?
Sébastien: C'est dur d'en choisir un.
Arno: Je pense que c'est quand on est repartis du dernier jour du Championnat du monde de La Haye. Il y avait la medal race et on ne savait pas s'il y allait avoir assez de vent. C'était palpitant. On a juste pu faire la course et on est passés de 3e à 2e… et devenir vice-champions du monde.
Sébastien: C'est sûr que c'est un gros moment. Mais j'espère que le plus mémorable, ce sera ces Jeux à Marseille.
Quelle est votre première pensée quand vous vous réveillez le matin avant une compétition?
Sébastien: «Qu'est-ce que je vais manger ce matin? (rires)» Non, en plus, ce n'est pas vrai: je mange toujours la même chose au petit déjeuner.
Arno: Je ne me pose plus de questions que ça. On arrive toujours assez préparé, on a toujours réfléchi au plan du lendemain.
Sébastien: Pour nous, il y a la météo qui peut évoluer durant la nuit. Donc, quand on se lève, on se demande ce qu'on aura comme conditions.
Avez-vous une superstition, un rituel ou une habitude bizarre avant une compétition?
Sébastien: On n'est vraiment pas superstitieux avec Arno. Oui, on a pas mal de routine en place – mais ce n'est rien de super passionnant. Personnellement, j'aime bien faire un petit yoga pour commencer la journée.
Arno: On veut être sûr de partir de l'appartement avec le ventre plein plan. Et tout avoir préparé.
Sébastien: Si tu deviens superstitieux, tu ne peux jamais en ressortir. Donc autant ne pas le devenir (rires). Avant la compétition, il arrive qu'écoute un peu de musique, mais ça peut être du rap français ou du rock. Tout dépend du mood.
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Quelle est la chose la plus étrange que vous allez mettre dans votre valise avant de partir pour les JO?
Sébastien: Par expérience, beaucoup de gens te donnent des mascottes ou des porte-bonheurs pour aller aux JO. Tu te sens un peu obligé de les prendre avec toi (rires). Je dois donc trouver une place dans la chambre d'hôtel pour poser ces cadeaux. Ça peut être des petites vaches ou des cloches.
Arno: J'ai envie de prendre mon propre coussin pour être sûr de bien dormir la nuit.
Si vous pouvez donner un conseil à un jeune athlète qui rêve de participer aux Jeux olympiques, quel serait-il?
Sébastien: Il faut qu'il soit sûr qu'il aime le sport qu'il fait. Il aura souvent envie d'arrêter et la clé, c'est de continuer dans les moments les plus durs. Et c'est seulement possible quand tu aimes vraiment ce que tu fais.
Arno: Je pense pareil. Il faut être passionné. Mais ça peut aussi venir quand tu t'entraînes ou pendant des événements qui peuvent te marquer. Ou que ce soit avec des gens ou des amis. Et il faut évoluer dans quelque chose que tu aimes.
Quel est votre endroit préféré dans votre canton et pourquoi?
Sébastien: C'est assez facile pour le Genevois que je suis: sur le lac. J'adore être sur l'eau, que ce soit en bateau, en wing, en foil ou en paddle.
Arno: Il y a beaucoup d'endroits que j'aime bien dans le canton de Vaud. Mais je dirais qu'il y a une superbe terrasse à Chexbres. Mes parents sont mariés là-bas, en plein milieu du Lavaux. C'est fabuleux comme décor.
Si vous pouviez participer à une épreuve complètement différente de la vôtre aux Jeux olympiques, laquelle choisiriez-vous et pourquoi?
Sébastien: Ce serait le ski alpin. J'en faisais pas mal quand j'étais petit. Mais finalement, je suis parti sur la voile.
Arno: De mon côté, je vais partir sur le rugby à 7. Je n'en ai jamais fait mais ça pourrait être cool.
Quelle est la chose la plus surprenante que les gens ne savent pas sur vous?
Sébastien: Oh la vache… Ça, on peut pas le dire. Si les gens ne le savent pas, il y a une raison (rires).
Arno: Quand j'ai fait mes premiers camps de voile, j'ai détesté. J'étais tout content de faire un autre sport par la suite. Jusqu'à ce que je reprenne la compétition plus tard.
Sébastien: Arno, tu as une idée?
Arno: Tu es un gars plutôt ouvert toi, c'est dur. Bon, tu fais du parapente.
Sébastien: Oui, c'est vrai. Allez, on part sur le parapente.