Sonnée, Angelina Carini abandonne face à Imane Khelif
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Polémique en boxe:Sonnée, Angelina Carini abandonne face à Imane Khelif

La polémique ne désenfle pas
Une Italienne interrompt son combat contre une boxeuse atteinte d'hyperandrogénie

Le CIO a autorisé deux boxeuses à participer aux JO de Paris, alors qu'elles avaient été privées des derniers championnats du monde en raison de taux trop élevés de testostérone. Jeudi, l'adversaire de l'une d'entre elles a abandonné après seulement 46 secondes.
Publié: 01.08.2024 à 17:59 heures
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Dernière mise à jour: 02.08.2024 à 09:38 heures
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La boxeuse taïwanaise Lin Yu-ting est autorisée à concourir aux JO de Paris malgré la controverse.
Photo: keystone-sda.ch
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Dunja Moustopoulos et Blicky IA

L'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting ont toutes deux entamé leurs campagnes olympiques cette semaine! Khelif, qui concourt dans la catégorie des 66 kg, a ainsi hérité de l'Italienne Angela Carini pour son premier combat. De son côté, Lin a hérité de l'Ouzbèke Sitora Turdibekova.

Deux affiches à priori anodines. Sauf que la présence de ces deux boxeuses aux Jeux olympiques fait l'objet d'une vive controverse. La raison? L'année dernière, lors des championnats du monde, elles ont toutes deux été disqualifiées en raison de taux de testostérones trop élevés. L'ancien champion du monde de boxe Barry McGuigan a exprimé son malaise sur X: «C'est choquant qu'elles soient arrivées jusqu'ici, qu'est-ce qui se passe?»

Un premier combat controversé

Et les discussions autour d'Imane Khelif ne risquent pas de s'arrêter après son affrontement contre Angela Carini. Cette dernière a en effet décidé d'abandonner après seulement... 46 secondes de combat et a refusé dans la foulée de serrer la main de son adversaire, qui s'est ainsi qualifiée pour les quarts de finale. A l'origine de cet abandon: un coup violent asséné par l'Algérienne durant le premier round. «C'est dangereux ce qui se passe ici. Je ne veux pas juger pour le CIO et je sais que le sujet est difficile, mais ce combat était injuste», a déclaré l'entraîneur de l'italienne au sortir de cet épisode.

Effondrée, Carini s'est présentée devant les médias après son abandon: «Elle m'a frappé sur le nez et je me suis dit: basta, c'est fini», a-t-elle notamment déclaré avant de préciser que sa décision n'était aucunement liée à la polémique en cours: «Je ne suis personne pour juger ou prendre une décision, si cette fille est là, il doit y avoir une raison (...). Je me suis battue sur le ring malgré les mille polémiques qu'il y a eu.» Sur X, les commentaires transphobes se sont néanmoins mis à pleuvoir, certains prenant la forme de «soutien» à la boxeuse italienne, comme en témoigne un post publié dans la journée de jeudi par le sulfureux milliardaire Elon Musk.

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Des règles différentes aux JO

Au-delà de ces commentaires, une question revient régulièrement: comment Imane Khelif a-t-elle pu participer aux JO alors qu'elle avait été privée Championnats du monde? La compétition a eu lieu l'année dernière sous l'égide de l'Association internationale de boxe (IBA). Son président, Umar Kremlev, avait alors déclaré à l'agence de presse russe Tass que des tests ADN avaient «prouvé qu'elles avaient des chromosomes XY et qu'elles avaient donc été exclues de ces événements sportifs.» Depuis, l'IBA a toutefois été interdite d'organiser le tournoi olympique de boxe en raison de malversations et d'un manque de transparence financière.

L'organisation du tournoi olympique boxe est ainsi revenue au CIO, qui a adopté des règles plus souples que celles de l'IBA. Quant à Khelif, elle s'est considérée comme victime d'un «grand complot» après sa disqualification l'année dernière aux championnats du monde, rapporte l'AFP.

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