Les skieurs freestyle font partie des potentiels grands pourvoyeurs de médailles pour la délégation helvétique à Pékin. Les six membres de l'équipe se partagent deux médailles olympiques, trois titres de champion du monde et huit victoires aux X-Games. Ils font partie des favoris, aussi bien en big air qu'en slopestyle. La particularité de cette «clique»: une très grande cohésion de groupe.
Sarah Höfflin (31 ans)
Alors que beaucoup dans le milieu commencent à pratiquer le sport dès l'adolescence, Höfflin le découvre sur le tard. Comme elle déménage en Angleterre à 12 ans, elle commence à skier dans les salles de ski de Manchester. Par hasard, elle est découverte et intégrée à l'équipe nationale. En 2018, elle remporte non seulement l'or olympique, mais aussi la première place aux X-Games en slopestyle.
Andri Ragettli (23 ans)
C'est lui la star de l'équipe. Le Grison participe à ses premières compétitions à l'âge de 13 ans et est depuis devenu un des meilleurs. Ce fan de football est considéré comme un admirateur de Cristiano Ronaldo ainsi que de son éthique de travail et se lance régulièrement des défis fous.
Kim Gubser (21 ans)
L'énergique skieur de Davos fait sa grande percée en 2021, lorsqu'il remporte à la surprise générale le bronze aux championnats du monde de big air. Lors de l'ouverture de la saison à Coire, il est le seul Suisse à atteindre le Top 10.
Mathilde Gremaud (21 ans)
Bien qu'elle soit déjà sur les skis à l'âge de deux ans, la Fribourgeoise commence d'abord sa carrière sportive par l'athlétisme. A 13 ans, elle fait volte-face et cinq ans plus tard, elle remporte l'argent olympique. En 2020, la Gruérienne sera la première femme à réaliser un «Switch Double Cork 1440».
Colin Wili (23 ans)
L'Appenzellois participe au circuit de la Coupe du monde depuis 2015. Il a toutefois manqué les Jeux de Pyeongchang. Son frère Thierry, de deux ans son cadet, est également freeskieur.
Fabian Bösch (24 ans)
Bösch a longtemps été considéré comme un grand talent du ski alpin et grandit aux côtés de Marco Odermatt. En 2011, il passe au freestyle, où il devient champion du monde quatre ans plus tard. Bien que devenir célèbre ne fasse pas partie de ses objectifs, il devient mondialement connu lors des derniers Jeux olympiques grâce à sa vidéo virale.
Sarah Höfflin (31 ans)
Alors que beaucoup dans le milieu commencent à pratiquer le sport dès l'adolescence, Höfflin le découvre sur le tard. Comme elle déménage en Angleterre à 12 ans, elle commence à skier dans les salles de ski de Manchester. Par hasard, elle est découverte et intégrée à l'équipe nationale. En 2018, elle remporte non seulement l'or olympique, mais aussi la première place aux X-Games en slopestyle.
Andri Ragettli (23 ans)
C'est lui la star de l'équipe. Le Grison participe à ses premières compétitions à l'âge de 13 ans et est depuis devenu un des meilleurs. Ce fan de football est considéré comme un admirateur de Cristiano Ronaldo ainsi que de son éthique de travail et se lance régulièrement des défis fous.
Kim Gubser (21 ans)
L'énergique skieur de Davos fait sa grande percée en 2021, lorsqu'il remporte à la surprise générale le bronze aux championnats du monde de big air. Lors de l'ouverture de la saison à Coire, il est le seul Suisse à atteindre le Top 10.
Mathilde Gremaud (21 ans)
Bien qu'elle soit déjà sur les skis à l'âge de deux ans, la Fribourgeoise commence d'abord sa carrière sportive par l'athlétisme. A 13 ans, elle fait volte-face et cinq ans plus tard, elle remporte l'argent olympique. En 2020, la Gruérienne sera la première femme à réaliser un «Switch Double Cork 1440».
Colin Wili (23 ans)
L'Appenzellois participe au circuit de la Coupe du monde depuis 2015. Il a toutefois manqué les Jeux de Pyeongchang. Son frère Thierry, de deux ans son cadet, est également freeskieur.
Fabian Bösch (24 ans)
Bösch a longtemps été considéré comme un grand talent du ski alpin et grandit aux côtés de Marco Odermatt. En 2011, il passe au freestyle, où il devient champion du monde quatre ans plus tard. Bien que devenir célèbre ne fasse pas partie de ses objectifs, il devient mondialement connu lors des derniers Jeux olympiques grâce à sa vidéo virale.
Ils se nomment «La Familia». La plupart de leurs publications sur les réseaux sociaux sont accompagnées de ce hashtag. «Ce n'est pas juste pour être un peu cool. C'est vraiment comme ça. Nous nous amusons toujours ensemble. Il y a beaucoup de respect et nous sommes heureux de pouvoir compter les uns sur les autres», détaille la Fribourgeoise Mathilde Gremaud, 2e aux Jeux olympiques de 2018.
Pendant la Coupe du monde, ils louent toujours ensemble des maisons ou des appartements, au lieu de passer la nuit dans des hôtels. Les courses et la cuisine sont faites ensemble. «Tout cela favorise la 'vibe' familiale, enchaîne Fabian Bösch. Lorsque tu es à l'hôtel, tu te vois pour manger et c'est tout. Sinon, chacun est seul chez lui. Là, cela n'a rien à voir.»
Un sport jeune avec des athlètes jeunes
Le ski freestyle est une discipline sportive relativement jeune. C'est en 2014 que les compétitions de slopestyle et de half-pipe sont devenues olympiques pour la première fois. De plus, certains athlètes font déjà partie de l'équipe professionnelle à l'âge de 15 ou 16 ans.
Lorsque les sports extrêmes ont commencé à se développer en Suisse, on a attaché de l'importance à cette alchimie particulière entre les spécialistes. Dès le début, tout a été fait pour que la pratique ait une dimension collégiale, voire familiale. «À l'époque, les entraîneurs n'étaient pas beaucoup plus âgés que les athlètes eux-mêmes! Un skieur était même plus âgé qu'eux», rigole Fabian Bösch.
Depuis lors, c'est Greg Tüscher qui s'occupe, en tant qu'entraîneur en chef, de cette bande de freestyleurs couronnée de succès: «Ce que j'apprécie, c'est qu'ils s'aident beaucoup entre eux, ils se donnent des conseils et des astuces. C'est une grande force de l'équipe. Malgré le fait qu'il s'agit d'un sport individuel, l'esprit d'équipe est très important.»
Un groupe soudé qui vit bien ensemble
Comme tout ce petit monde passe beaucoup de temps ensemble, le groupe devient une deuxième famille. Lorsqu'ils ne sont pas sur les pistes ou en salle de musculation, les membres de «La Familia» entreprennent beaucoup de choses ensemble - bowling, karting, golf ou frisbee-golf sont au programme.
À Pékin, ils ne se privent pas de faire une partie de golf sur la Plaza pendant les heures sans entraînement. Jeudi, pour son anniversaire, l'entraîneur de 37 ans a subi les facéties du «showman» Andri Ragettli, jamais avare de blagues ou de vidéos décalées. Sans se douter de rien, Greg Tüscher s'est fait surprendre par le Grison avec une assiette de crème fouettée au visage. Un classique indémodable.
Le plaisir, notion essentielle
Mais parfois, l'arroseur est aussi arrosé, comme le raconte Fabian Bösch: «Il y a quatre ans, nous sommes allés aux États-Unis pour le Dew Tour. Nous avons acheté des pistolets à air comprimé au supermarché et, à la maison, nous avons fabriqué des cibles avec des paquets de céréales vides et nous avons tiré dessus. À un moment donné, nous avons vu des glaçons qui pendaient du toit de la maison et nous les avons pris pour cible.» Après un certain temps, un voisin en colère s'est présenté chez eux. Lors d'un tir raté, une balle a brisé une de ses vitres. «Comme les fenêtres sont de mauvaise qualité aux États-Unis, cela s'est cassé, raconte Fabian Bösch. Chez nous, cela ne serait pas arrivé.» Au début, le voisin furieux a supposé qu'ils avaient utilisé de vraies armes. Mais l'affaire a pu être élucidée et les skieurs ont pris en charge les dommages à hauteur de 200 dollars américains.
Mais rassurez-vous, lorsque les choses deviennent sérieuses, nos Suisses sont prêts faire face. Lors des X-Games il y a deux semaines, Andri Ragettli a remporté l'or en slopestyle et Mathilde Gremaud l'argent. Il y a quatre ans à Pyeongchang, la Fribourgeoise accompagnait sur le podium la Genevoise Sarah Höfflin, sacrée championne olympique. L'entraîneur Greg Tüscher était confiant avant le départ en Chine: «Nous allons faire de notre mieux et essayer de ramener un maximum de médailles. Mais nous n'oublierons pas la raison pour laquelle nous pratiquons notre sport: le plaisir!»