«Sinon ça va vous?» Il a suffi d'un simple tweet de la Fédération française de karaté pour relancer tout un débat. La phrase est accompagnée d'une photo d'une télévision avec France 2 allumé pour suivre la compétition de breakdance. L'art martial, présent à Tokyo et qui a permis à Steven Da Costa de décrocher une médaille d'or pour la France, a été effacé des tabelles pour cette édition 2024 des Jeux olympiques pour être remplacé, entre autres, par le breaking.
Et après la première journée de ce nouveau sport, autant dire qu'une telle décision fait grincer des dents chez les karatékas. Surtout après la prestation de l'Australienne Rachael «Raygun» Gunn. Certains ont jugé la prestation de l'athlète indigne des JO.
Rapidement, la Fédération française de karaté a souhaité éteindre l'incendie. «C'est pas contre le breakdance, nous aussi on en fait (enfin on essaie), écrit-elle, suivi d'une photo d'un karatéka la tête en bas. Mais ça fait un pincement de voir qu'on n'est plus là.» Champion olympique au Japon, Steven Da Costa s'est aussi fait alpaguer. «Pourquoi je me fais tagguer comme ça là, il se passe quoi, a-t-il lâché dans un premier temps. Du moment que ça buzz sur les réseaux hein (suivi d'un emoji bisous).»
Bonne nouvelle pour les détracteurs de ce nouveau sport olympique, celui-ci ne sera pas présent à Los Angeles en 2028. Mais le karaté non plus.