Il était écrit que Leonardo Genoni n’allait pas perdre en finale. Présent à ce stade de la compétition pour la septième fois, le dernier rempart de Suisse centrale a soulevé la Coupe pour... la septième fois. Rien que ça. Pourtant cette série n’a pas été de tout repos pour le portier international puisque son équipe s’est tout de même retrouvée menée 0-3 par des Zurich Lions qui semblaient mûrs pour un titre.
Un robot
Et puis Leonardo Genoni s’est transformé en robot. Comme si souvent lors des séries éliminatoires. Lors des trois matches de la «reliontada», «Leo» a paré 82 des 84 tirs dans sa direction. À mesure que les matches avançaient, il rentrait dans la tête de ses adversaires qui en ont eu marre de se heurter sans cesse à un mur.
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Lors de cette ultime rencontre face à Zurich, il a pourtant paru guère à son avantage sur le premier envoi du match signé Justin Azevedo (2e, 0-1). Par la suite, il a été absolument irréprochable avec, notamment, un arrêt de très grande classe sur Garrett Roe à la 39e minute. Alors que Zurich était mené 2-1 et se trouvait en supériorité numérique, le dernier rempart de Suisse centrale n'a laissé aucun rebond sur l'essai à bout portant de l'Américain du Hallenstadion.
L’égal de Jörg Eberle
Au final, le gardien termine cette ultime rencontre avec une nouvelle prestation XXL. Quelque peu balbutiant en début de série – selon ses standards évidemment –, il a ensuite participé à l'improbable retournement de situation qui a vu les Zougois revenir de 0-3 à 3-3 avant de remporter cette «Finalissima».
Avec six sacres, Leonardo Genoni était déjà le gardien le plus sacré depuis l’instauration des play-off lors de la saison 1983-1984. Avec ce nouveau sacre, il rejoint Jörg Eberle au rang de joueur le plus victorieux du hockey suisse moderne. L’attaquant avait gagné sous les couleurs de Davos, Lugano et finalement Zoug lors de la saison 1997-1998.
Gaston Pelletier demeure le plus grand joueur de l’histoire du championnat avec huit trophées remportées. Mais ils l’ont tous été lors des années 60 et 70 avec Villars et Chaux-de-Fonds, bien avant l’instauration des séries éliminatoires.