Marcel W. Perren

Nashville, la métropole de la country, a soudain eu le blues! L'année dernière, l'ambiance était particulièrement morose dans l'entourage des Predators, et même la superstar bernoise Roman Josi a versé des larmes. «Après que la direction de l'équipe a décidé au printemps dernier de procéder à une soi-disant reconstruction et que j'ai été transféré de Nashville à Winnipeg, Roman et moi avons pleuré ensemble sans retenue dans notre chambre d'hôtel», se souvient Nino Niederreiter.

Fiala doit à nouveau affronter McDavid & Co

Outre Roman Josi, trois autres Suisses sont engagés dans les playoffs de la NHL. Pius Suter (27 ans, Vancouver) sera confronté à Josi, ce qui signifie qu'un Suisse atteindra le deuxième tour à coup sûr. Les Canucks ont surpris en jouant le haut du classement. L'attaquant zurichois s'est distingué par une étonnante constance dans sa carrière en NHL. Il a marqué 14, 15, 14 et maintenant à nouveau 14 buts et joue en outre un hockey défensif fiable. En saison régulière, Vancouver a gagné ses trois duels directs contre Nashville.

Les Winnipeg Jets, au sein desquels Nino Niederreiter (31 ans) s'est remis de sa blessure, se lancent à toute vitesse dans les playoffs. Ils ont remporté les huit derniers matchs, établissant ainsi pour la deuxième fois de la saison un record du club. Le Grison a marqué 18 fois cette saison, mais n'a pas réussi à marquer lors des 16 derniers matchs. Lors de la dernière rencontre contre les Canucks de Suter (4-2), «El Niño» a toutefois pu inscrire son premier assist depuis le 9 avril. Les Jets, qui ont obtenu le troisième plus grand nombre de points (110), auront affaire à un adversaire coriace lors du premier tour des playoffs: l'Avalanche du Colorado, le champion de 2022.

Kevin Fiala et les Los Angeles Kings n'ont pas non plus un adversaire facile. Pour la troisième fois consécutive, ils affronteront les Oilers d'Edmonton et leurs superstars McDavid et Draisaitl. La victoire sera-t-elle au rendez-vous cette fois-ci? Le joueur de 27 ans a marqué 29 buts cette saison, ce qui fait de lui le meilleur buteur suisse, juste devant Meier (28) et Hischier (27, tous deux du New Jersey).

Avec 29 buts, Kevin Fiala est le meilleur buteur suisse cette saison.

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Outre Roman Josi, trois autres Suisses sont engagés dans les playoffs de la NHL. Pius Suter (27 ans, Vancouver) sera confronté à Josi, ce qui signifie qu'un Suisse atteindra le deuxième tour à coup sûr. Les Canucks ont surpris en jouant le haut du classement. L'attaquant zurichois s'est distingué par une étonnante constance dans sa carrière en NHL. Il a marqué 14, 15, 14 et maintenant à nouveau 14 buts et joue en outre un hockey défensif fiable. En saison régulière, Vancouver a gagné ses trois duels directs contre Nashville.

Les Winnipeg Jets, au sein desquels Nino Niederreiter (31 ans) s'est remis de sa blessure, se lancent à toute vitesse dans les playoffs. Ils ont remporté les huit derniers matchs, établissant ainsi pour la deuxième fois de la saison un record du club. Le Grison a marqué 18 fois cette saison, mais n'a pas réussi à marquer lors des 16 derniers matchs. Lors de la dernière rencontre contre les Canucks de Suter (4-2), «El Niño» a toutefois pu inscrire son premier assist depuis le 9 avril. Les Jets, qui ont obtenu le troisième plus grand nombre de points (110), auront affaire à un adversaire coriace lors du premier tour des playoffs: l'Avalanche du Colorado, le champion de 2022.

Kevin Fiala et les Los Angeles Kings n'ont pas non plus un adversaire facile. Pour la troisième fois consécutive, ils affronteront les Oilers d'Edmonton et leurs superstars McDavid et Draisaitl. La victoire sera-t-elle au rendez-vous cette fois-ci? Le joueur de 27 ans a marqué 29 buts cette saison, ce qui fait de lui le meilleur buteur suisse, juste devant Meier (28) et Hischier (27, tous deux du New Jersey).

plus

Après le départ de son copain suisse, Roman Josi a vu d'autres joueurs clés, Matthias Ekholm, Ryan Johanson, Matt Duchene, Tanner Jeannot et Mikael Granlund, vider leur casier dans le vestiaire des «Preds» en raison de la cure de rajeunissement de l'équipe imposée par le manager général. «C'est pourquoi, avant cette saison, personne ne croyait que nous nous qualifierions pour les playoffs», rappelle Josi.

C'est pourquoi ce qui paraissait impossible est devenu réalité

Le début de saison n'a donc pas été très enthousiasmant: Après dix matches, les hommes portant le tigre à dents de sabre sur la poitrine n'avaient que huit points au compteur. L'explication du capitaine Roman Josi: «Dans la phase initiale, nous avons manqué de constance. Un très bon match était généralement suivi d'un mauvais match».

Dans cette situation, le nouveau headcoach Andrew Brunette, qui avait déjà été employé comme ailier par les Predators lors de la saison 1998/99, a démontré sa grande classe. «Un autre entraîneur aurait probablement tout changé dans une situation comparable. Mais Brunette a maintenu le système et il n'a pas perdu sa positivité, même après des défaites importantes. Cela nous a énormément renforcés en tant qu'équipe», loue Josi. Et c'est pourquoi ce qui semblait impossible s'est réalisé la semaine dernière: Avec 99 points, l'équipe de la capitale du Tennessee s'est qualifiée pour les playoffs en tant que sixième meilleure équipe de la Western Conference.

La comparaison avec le grand Bobby Orr

Statistiquement, deux «prédateurs» se distinguent. Le Suédois Filip Forsberg est le numéro 6 de la meilleure ligue du monde avec 48 buts. Le bilan de Roman Josi n'est pas moins impressionnant. Avec 85 points, le natif d'Ostermundigen est le troisième meilleur défenseur de la NHL. Avec ses 23 buts, le joueur de 33 ans se trouve même en tête du classement des meilleurs défenseurs-buteurs. Dans les médias nord-américains, le Suisse est donc célébré comme le «Bobby Orr des temps modernes». Entre 1966 et 1976, le Canadien a remporté deux fois la Coupe Stanley avec les Bruins de Boston et a été élu trois fois défenseur le plus important.

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Josi, qui a remporté le Norris Trophy en 2020, met en avant, en tant que joueur d'équipe hors pair, ceux qui sont rarement sous les feux des médias. «Notre quatrième ligne avec Cole Smith, Michael McCarron et Kiefer Sherrwood a joué un rôle énorme dans cette qualification pour les playoffs. J'ai rarement vu un bloc pratiquer un forechecking aussi fort que notre quatrième attaque. Ces gars démoralisent littéralement leurs adversaires».

Avant ces play-off, Josi reconnaît une situation de départ similaire à celle d'il y a sept ans. «A l'époque, nous avions atteint les playoffs à la dernière minute, comme cette année, et nous avions ensuite atteint la finale de la Stanley Cup, où nous avions échoué de peu face aux Pittsburgh Penguins».

Renforcera-t-il la Suisse au championnat du monde ?

Si toutefois les Predators n'allaient pas aussi loin cette année que lors de la saison 2016/17, Josi se rendrait probablement avec la Suisse au championnat du monde en République tchèque. «Remporter la Stanley Cup est mon grand objectif. Mais si nous devions échouer tôt en playoffs et si j'étais en bonne santé, je participerais au championnat du monde, après tout, j'ai de merveilleux souvenirs des tournois avec la Nati». Notamment des championnats du monde de 2013 et 2018, lors desquels Josi a remporté l'argent avec la Suisse.