Débuts réussis avec Genève
Markus Granlund et la recherche des sensations perdues

Samedi soir, la première victoire de la saison de Genève-Servette a coïncidé avec le retour au jeu de Markus Granlund qui a fêté ses grands débuts en championnat. Aligné sur une ligne à 100% finlandaise, il a donné bien des promesses.
Publié: 01.10.2024 à 08:48 heures
|
Dernière mise à jour: 01.10.2024 à 10:27 heures
Blick_Gregory_Beaud.png
Grégory BeaudJournaliste Blick
Photo: keystone-sda.ch

Est-ce une coïncidence si le premier succès de l'exercice du GSHC a eu lieu le jour où Markus Granlund était dans l'équipe pour la première fois de la saison 2024/2025? Bien sûr que non. Ce n'est évidemment pas la seule raison — les retours au jeu de Roger Karrer ou Marco Miranda ont aidé —, mais c'est l'une des grandes explications. Ce d'autant plus que la ligne qu'il a formée avec Sakari Manninen et Teemu Hartikainen a été fantastique.

«Ce n'est pas la seule bonne ligne, tempère le coach Jan Cadieux, coach des Aigles. Mais c'est vrai qu'ils ont montré de bonnes choses.» Le technicien avait décidé de reformer le trio qui avait fait des ravages lorsqu'il était aligné du côté d'Ufa en KHL. «En ce moment, je pense qu'on a surtout besoin de stabilité et de trouver des automatismes rapides, précise-t-il. C'était le choix le plus logique pour ce premier match.»

Le joueur, lui, était surtout content d'être sur la glace. Peu importe avec qui. «Je ne suis évidemment pas encore au niveau où je souhaiterais être, nous a-t-il confié après coup. Mais si je devais analyser ma performance, je dirais que c'était pas mal. Je sais que j'ai déjà pu aider l'équipe en étant présent et en offrant plus de profondeur offensive. C'était déjà une bonne chose.»

Mais de patiner avec ses deux compatriotes a ajouté une saveur supplémentaire à la glace reçue samedi soir dans le Seeland. «Nous nous connaissons vraiment bien, sourit-il. Nous n'avons pas besoin de trop de temps pour créer des automatismes. Je pense que nous nous comprenons très bien. Mais j'ai tout de même l'impression que nous avons encore une certaine marge de progression.» A-t-il retrouvé les sensations découvertes en Russie? «Plus ou moins, rigole-t-il. Nous avons tous évolué depuis cette époque, mais une chose reste: c'est toujours aussi facile d'être sur la glace en leur compagnie. Tout a l'air naturel.»

Domination offensive

Durant le match à Bienne, le trio finlandais a été le plus remuant de ceux alignés par Jan Cadieux. Et de loin. Près de 90% des actions ont eu lieu en attaque lorsque la triplette était sur la glace, donnant le tournis à la défense biennoise. «Même si nous avons marqué deux buts à 5 contre 5, nous devrons à l'avenir être encore un peu plus efficaces. Mais j'ai confiance.» L'impression donnée à Bienne vient appuyer cet optimisme.

Enfin sur la glace, Markus Granlund a longtemps dû patienter pour jouer avec le GSHC. Tout d'abord parce qu'il est arrivé avec un retard de préparation aux Vernets en raison d'une grave blessure au genou contractée en fin d'année 2023. «Si l'on calcule bien, j'ai manqué près d'une année, remarque-t-il. Ce n'est pas anodin et c'est la raison pour laquelle je ne m'impatienterai pas si tout ne fonctionne pas aussi bien lors des prochains matches qu'à Bienne.»

Venu pour ses compatriotes

Son retour, il pensait bien l'avoir fait en Champions Hockey League au début du mois. Mais après deux matches, il est repassé par la case repos. «C'est important de ne pas brusquer les choses, précise Jan Cadieux. Même maintenant, nous allons être précautionneux, ce d'autant plus que nous avons sept étrangers sous contrat.» Cela veut-il dire que la deuxième représentation de la ligne Granlund-Manninen-Hartikainen pourrait être reportée? «La saison est longue et j'ai du temps pour revenir à 100%, concède Markus Granlund, conscient qu'il pourrait passer une soirée en tribunes tout soudain pour ne pas trop enchaîner les matches.

S'ils se connaissent par cœur sur la glace, les trois hommes sont également proches hors de la surface gelée. «Est-ce que c'est uniquement grâce à eux que je suis à Genève? On ne peut pas dire ça. Par contre, le fait que j'allais pouvoir les revoir a joué un très grand rôle dans ma décision au moment où je devais la prendre.» Qui a décroché le téléphone en premier pour provoquer cette réunion? «Je ne me souviens pas, rigole-t-il. Mais c'est sûr qu'entre nous, on se parle beaucoup. Au moment des premières discussions avec Genève, j'ai parlé tant avec Sakari que Teemu. Le fait qu'il y a une connexion finlandaise existante avec Sami (ndlr Vatanen) a également fait que j'étais confiant au moment de m'engager avec Genève.»

National League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
ZSC Lions
ZSC Lions
19
19
40
2
HC Davos
HC Davos
21
21
40
3
Lausanne HC
Lausanne HC
21
8
40
4
SC Berne
SC Berne
22
15
36
5
EV Zoug
EV Zoug
22
17
36
6
EHC Kloten
EHC Kloten
21
2
33
7
EHC Bienne
EHC Bienne
21
0
32
8
Rapperswil-Jona Lakers
Rapperswil-Jona Lakers
22
-7
31
9
HC Fribourg-Gottéron
HC Fribourg-Gottéron
21
-9
27
10
SCL Tigers
SCL Tigers
19
-3
25
11
HC Lugano
HC Lugano
19
-13
25
12
HC Ambri-Piotta
HC Ambri-Piotta
19
-12
24
13
Genève-Servette HC
Genève-Servette HC
17
-3
22
14
HC Ajoie
HC Ajoie
20
-35
15
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la