1. Connor Bedard (attaquant, 🇨🇦)
En Amérique du Nord, on ne rigole pas avec le qualificatif de «talent générationnel». Ce statut est réservé à la crème de la crème et n'est pas utilisé à la légère. Les Wayne Gretzky, Mario Lemieux ou Sidney Crosby y ont eu droit. Alors lorsque Connor Bedard est décrit ainsi, c'est que le joueur de centre est spécial.
Drafté au premier tour du dernier repêchage par les Chicago Blackhawks, l'adolescent de 18 ans y patine avec l'attaquant suisse Philipp Kurashev. Pour son premier exercice, le Canadien n'a pas déçu puisqu'il a inscrit 61 points (22 buts, 39 assists) et a redonné espoir aux Blackhawks. Sa présence à Prague est une attraction. La Suisse affrontera le Canada le 19 mai prochain (20h20).
2. Macklin Celebrini (attaquant, 🇨🇦)
Sa venue n'est forcément pas aussi exceptionnelle que celle de Bedard, mais le tout jeune attaquant canadien (17 ans) n'est pas franchement moins extrêmement talentueux. Il vient de terminer sa première saison en NCAA, le championnat universitaire et sera très probablement le premier choix de la prochaine draft.
Dans la nuit de mardi à mercredi, la loterie a désigné les San Jose Sharks comme équipe ayant le privilège de repêcher en premier. Et le nom de Macklin Celebrini devrait être appelé par la franchise californienne. À Prague, il va avoir une première occasion de se frotter au hockey des grands.
3. Victor Hedman (défenseur, 🇸🇪)
Comme Erik Karlsson (lire plus bas), sa présence lors du championnat du monde n'est pas un acquis. L'arrière du Lightning de Tampa Bay n'a disputé que trois Mondiaux tout au long de sa carrière et le dernier date de 2017. Non pas qu'il ne voulait pas répondre à l'ordre de marche de son sélectionneur, mais Victor Hedman était très souvent engagé dans des play-off à rallonge avec son équipe de NHL puisqu'il a remporté deux Coupes Stanley. Il a même été nommé MVP des play-off lors du titre de 2020.
Le solide défenseur vient de boucler sa saison la plus aboutie offensivement avec plus d'un point par match. Il n'a toutefois pas eu de succès en play-off puisque son équipe a été éliminée lors du premier tour. Il a déjà remporté un titre mondial en 2017.
4. Brady Tkachuk (attaquant, 🇺🇸)
Les plus anciens ont probablement souvenir de son père, Keith, ancien bombardier des Phoenix Coyotes et Saint-Louis Blues durant les années 90. Le fiston a hérité des gènes de son paternel, lui qui est également un solide bonhomme (193 cm, 96 kg). À 24 ans, il vient de terminer sa sixième saison en NHL, lui qui a été sélectionné en quatrième position par les Ottawa Senators.
Capitaine des «Sens», Brady Tkachuk est le 20e meilleur buteur de la dernière saison de NHL avec 37 réalisations, le meilleur de son équipe. Détenteur des deux passeports canadiens et américains, il représentera la bannière étoilée pour la première fois à ce niveau de la compétition après avoir remporté le titre mondial M18 en 2017.
5. Erik Karlsson (défenseur, 🇸🇪)
Décidément, les places en défense dans le All-Star Game seront extrêmement chères cette année. En plus de Victor Hedman et Roman Josi (probablement), un troisième «monstre» est également présent à Prague: Erik Karlsson. Et il joue également pour l'équipe de Suède. S'il n'a pas connu sa meilleure saison offensive avec Pittsburgh (56 points en 82 matches), il n'en demeure pas moins l'un des meilleurs au monde à sa position.
Pour preuve, il a totalisé plus de 100 points lors de l'exercice 2022/2023 au cours duquel il a reçu le Trophée Norris récompensant le meilleur arrière de NHL. Sa présence est exceptionnelle, lui qui n'a plus disputé de championnat du monde depuis 2012. En 2019, il avait signé un contrat de huit ans pour 92 millions de dollars avec San Jose avant d'être transféré l'an dernier.