Deux jours après avoir remporté son premier point dans la finale de National League, le Lausanne HC se rendait à nouveau à la Swiss Life Arena pour en découdre avec les Zurich Lions. Et tout comme lors de l'acte I, les Vaudois ont pris les devants durant cette rencontre, mais se sont fait avoir dans le deuxième tiers. Blick revient sur les faits marquants de ce troisième duel des Lions.
Les hommes de la soirée
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Déjà étoilé jeudi lors de l'acte 2, Yannick Weber a de nouveau démontré tout son talent sur sa glace. L'ancien de Nashville a déjà été excellent défensivement. Mais c'est surtout offensivement qu'il a fait la différence ce samedi soir. Il a d'abord remis les équipes à égalité d'un sublime tir du poignet qui a laissé Connor Hughes pantois. Puis, sur le 3-2 quelques instants, c'est lui qui récupère le puck dans la zone lausannoise. Fort.
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Est-il possible de piquer la rondelle à Denis Malgin lorsque celui-ci l'a sur sa palette? C'est sans doute une question qu'ont due se poser les Lausannois à de nombreuses reprises lors de cet acte 3. Le No 62 de Zurich a été très bon samedi à la Swiss Life Arena. C'est d'ailleurs lui qui a trouvé la faille sur le but victorieux.
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Le portier du LHC ne termine certes la rencontre qu'avec 84% d'arrêts, ce qui n'est pas bon. Mais il faut parfois regarder au-delà des statistiques. Et à nouveau, si Lausanne a pu croire aussi longtemps à la victoire, c'est grâce à son gardien. Connor Hughes a réalisé trois sublimes parades dans cette rencontre, à la 13e minute sur Riedi, à la 32e sur Fröden et à la 40e minute sur Lehtonen.
Le flop de la soirée
C'est toute la première ligne lausannoise qui semble à la peine depuis le début de cette finale face à Zurich. Mais proche des bandes, le rookie Théo Rochette semble un peu plus sur la défensive. Une impression qui est logique à côté d'un Jiri Sekac qui ne s'arrête qu'au moment où son adversaire est écrasé contre le plexiglas. Puck en canne, Rochette est très bon. Mais il devra peut-être un poil muscler son jeu pour permettre à sa ligne de faire la différence.
Le fait du match
«Ce n'est pas pour ça qu'on perd le match», prévient Geoff Ward. Mais le coach des Lausannois sait que cette faute non sifflée sur Lawrence Pilut lors de l'ouverture du score zurichoise aurait pu faire la différence, au moins en début de match. «Huit fois sur dix, ça se siffle», calcule l'entraîneur du LHC.
La stat du match
84 secondes. C'est le temps qu'il a fallu entre les deuxièmes et troisièmes buts des Zurich Lions dans cette finale. Comme lors de l'acte I, c'est lors de la période médiane que les pensionnaires de la Swiss Life Arena ont fait la différence. Si Lausanne veut remporter cette finale, il devra soigner cette mi-match toujours très compliquée en terres zurichoises.
La phrase de la soirée
L'image de la soirée (I)
Pauvre Makai Holdener. Le No 4 du LHC n’a pu être qu’impuissant sur l’égalisation de Yannick Weber. Bien qu’il se soit couché, le Lausannois n’a pas bloqué le shoot du défenseur zurichois. Point positif: ça donne une magnifique photo prise par Michael Buholzer (Keystone-ATS).
L'image de la soirée (II)
Les supporters zurichois ont réalisé un sublime tifo en début de match, qui faisait le tour de la patinoire. D'un côté, les légendes des ZSC devaient tirer le trophée de National League grâce à une corde. Petit couac: le fil s'est déchiré en pleine représentation. Un moment capturé par Claudio Thoma, de freshfocus. Chambreurs, les fans du LHC s'en sont réjouis. Y ont-ils vu un signe pour cette finale? Réponse dans quelques matches.