Cette semaine, le Lausanne HC a déjà disputé trois matches et les a tous perdus. Franchement mauvais mercredi à Zoug, les Lions ont fait mieux à Genève malgré la défaite 4-2 contre le leader grenat. Au classement, cela ne fait pas leur affaire puisque la 10e place synonyme de pré-playoff est doucement en train de s'éloigner.
Dans les rangs du LHC, l'Autrichien Michael Raffl est à créditer d'une bonne performance. Peut-être sa meilleure depuis qu'il est arrivé en Suisse. Labellisé leader en puissance à son arrivée, l'ailier est revenu sur la mauvaise passe que traverse son club et comment il vit cette situation et son rôle dans cette équipe.
Michael Raffl, on a l'impression que le Lausanne HC fait tout pour se compliquer la vie… Comment le vis-tu?
C'est vraiment dur à vivre. En un sens, on peut se dire que nous avons livré une meilleure performance ce vendredi contre Genève que plus tôt dans la semaine. Mais entre le power-play inefficace et le box-play qui concède des buts, c'est difficile de gagner des matches. Malgré cela, nous sommes au contact jusqu'à la sirène finale et leur but dans la cage vide. C'est vraiment compliqué.
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Comment expliques-tu ces pénalités stupides - notamment celle du gardien Ivars Punnenovs - qui vous pourrissent la vie?
C'est une spirale négative. Lorsque tu enchaînes les défaites, tout semble continuellement aller de travers. Pour tenter d'inverser cette tendance, tout le monde veut en faire plus… Et en fait peut-être un peu trop. Cela n'aide pas. Mais je pense tout de même que nous pouvons construire sur cette défaite à Genève. Il y a des choses à garder. De toute façon, nous n'avons pas franchement le choix. Nous avons besoin de points.
Comment est-ce possible de rester positif en voyant les défaites s'accumuler?
Mais a-t-on un autre choix que d'y croire et de garder la tête haute? Deux options s'offrent à nous: soit on se couche et on accepte notre rang, soit on se bat. J'espère être avec 20 guerriers dans ce vestiaire.
À quelques minutes de la fin du match, Ronalds Kenins a quitté ses coéquipiers. Était-il blessé? «Il y a eu un 'pop' quelque part, nous a confié son entraîneur, Geoff Ward. C'était une mesure de précaution. Nous en saurons davantage au réveil samedi matin.» Le technicien ne semblait pas trop en souci pour son No 81: «Il n'y a normalement pas de quoi s'inquiéter. C'est peut-être une petite élongation.» Sera-t-il apte à tenir sa place ce samedi soir contre Fribourg Gottéron? Vendredi, le doute était permis.
À quelques minutes de la fin du match, Ronalds Kenins a quitté ses coéquipiers. Était-il blessé? «Il y a eu un 'pop' quelque part, nous a confié son entraîneur, Geoff Ward. C'était une mesure de précaution. Nous en saurons davantage au réveil samedi matin.» Le technicien ne semblait pas trop en souci pour son No 81: «Il n'y a normalement pas de quoi s'inquiéter. C'est peut-être une petite élongation.» Sera-t-il apte à tenir sa place ce samedi soir contre Fribourg Gottéron? Vendredi, le doute était permis.
Est-ce le cas?
Absolument! Je ne vais pas m'en cacher, c'est difficile à vivre en ce moment. Mais je peux promettre une chose: on va trouver un moyen de s'en sortir et surprendre bien des gens.
À ton arrivée à Lausanne, les dirigeants ont évoqué ton statut de leader…
(Il lève les yeux au ciel)
Ce fut répété à maintes reprises et c'est ce que j'ai lu sur toi aussi.
Oui, mais chaque joueur doit jouer ce rôle.
Dès lors, que peux-tu faire, avec ton expérience, pour aider cette équipe?
En tant qu'individualité dans un groupe, tu ne peux contrôler que deux choses: la qualité de ton travail sur la glace et ton implication pour l'équipe chaque jour aux entraînements et lors des matches. Si à titre personnel, tu fais de ton mieux et donnes ton meilleur, cela aidera l'équipe. Actuellement, nous avons besoin de tout le monde pour sortir de cette phase. Mais je le répète, je ne suis pas abattu par cette défaite à Genève même si elle est dure à avaler.