Genève n'arrête pas de perdre
Patrick Emond: «C'est une période difficile»

Vendredi soir, Fribourg Gottéron s'est imposé à Genève 1-3 et a plongé le GSHC un peu plus dans une spirale négative. Au moment de l'analyse, Patrick Emond ne veut pas tout jeter de la prestation de ses joueurs.
Publié: 25.09.2021 à 06:11 heures
Photo: Marc Schumacher/freshfocus
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Après sept matches, Genève se trouve à une inquiétante dixième place avec seulement six points à son compteur. Les Grenat vivent une période très compliquée puisqu’ils ont été battus quatre fois de suite. Face à Fribourg Gottéron, les Aigles ont attendu deux périodes avant de commencer leur match. Trop tard pour espérer autre chose qu’une défaite.

Samedi, le GSHC se rendra à Porrentruy pour y défier une équipe d’Ajoie qui vient de battre le champion de Suisse, Zoug (2-3 ap). Un match qui s’annonce pour le moins tendu. Patrick Emond espère voir ses hommes revenir à des choses plus simples.

Patrick Emond, dans quel état d’esprit êtes-vous après ces quatre défaites de suite?
C'est une période difficile. Nous savions qu’offensivement ce n’était pas simple en ce moment et que nous peinions à marquer des buts. Lors de ce match, nous avons encaissé le premier but très rapidement, après trois minutes. Cela nous a refroidis et ensuite tout a semblé encore plus difficile. Récemment, nous avons resserré nos rangs défensivement et nous sommes revenus à un jeu plus hermétique.

C’est donc en attaque, le problème?
Oui, on ne parvient pas à générer du jeu offensif. Il faut donner du crédit à Fribourg qui a bien contrôlé le bas de sa zone et nous a gênés pour sortir avec le puck lors des batailles.

On a senti vos défenseurs gênés avec le puck. Comment expliquez-vous cette peine?
C’est une question de confiance, mais pas seulement. Trois de nos arrières n’ont pas eu de camp d’entraînement. Je suis content de pouvoir retrouver au moins Roger (ndlr Karrer). Il manquait certes encore de timing et l’exécution s’en est ressentie. Si nous n’avions qu’un arrière en manque de rythme, ce serait gérable. Mais avec trois, c’est difficile de le cacher. Je suis convaincu qu’avec la répétition des matches cela va venir.

Vous vous rendez désormais à Porrentruy face à Ajoie. Un adversaire qu’il ne faudrait pas prendre à la légère.
Mais dans notre situation, on ne peut pas prendre personne à la légère. J’attends de nous que nous arrivions fort. Il y a des points à aller chercher et cela ne se fera qu’en respectant notre adversaire. Si Ajoie a gagné à Zoug, c’est un avertissement. Ils ont dû faire un gros match. À nous d’être prêts dès les premières secondes. Marquer le premier but nous donnerait un bon élan.

Comment redonner confiance à son équipe en 24 heures?
En continuant de jouer le plus simple possible en zone offensive. Aller devant le but et revenir aux bases plutôt que de faire des choses compliquées. La confiance peut monter et baisser rapidement. À nous de faire en sorte que cela monte grâce, comme je l’ai dit, à un premier but rapide.

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