Genève-Servette doit-il s'inquiéter?
De nombreux blessés et toujours pas de quatrième étranger

Alors que la saison reprend dans un mois, Genève-Servette fait face à plusieurs absences majeures. En outre, les Aigles sont toujours à la recherche de celui qui aura la tâche de succéder à Linus Omark. On fait le point avant le match face à Fribourg (mardi, 19h).
Publié: 10.08.2021 à 14:19 heures
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Dernière mise à jour: 10.08.2021 à 15:53 heures
L'entraîneur Patrick Emond pourra-t-il compter sur tout son personnel à la reprise?
Photo: keystone-sda.ch
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Maurer, Le Coultre, Mercier. Ce n’est pas le début de la composition de la défense de Genève-Servette lors du match amical de samedi face à La Chaux-de-Fonds. Il s’agit de la liste des absences majeures en défense pour le coach Patrick Emond en ce début de préparation. Mardi soir, c’est à nouveau sans ces éléments que les Grenat défieront Fribourg Gottéron au Sentier (19h).

Le directeur sportif, Marc Gautschi, s’attend toutefois à de bonnes nouvelles d’ici peu. «Je pars du principe qu’ils seront tous de retour pour la reprise du championnat le 7 septembre prochain, apaise le technicien. Comme nous avons atteint la finale du dernier championnat, notre pause a été moins longue que pour d’autres et il y avait quelques petites blessures à guérir chez certains.» Si l’on couple à cela le fait que la National League reprendra ses droits de manière anticipée en raison des Jeux olympiques de Pékin, la préparation genevoise est loin d’être optimale.

Quel quatrième étranger?

Marc Gautschi a un autre dossier urgent sur son bureau: le recrutement d’un quatrième étranger. Il devra remplacer poste pour poste Linus Omark, resté en Suède cette année pour régler un problème personnel. À quelques semaines de la reprise, il n’y a toujours eu aucune annonce officielle. Mais le dénouement semble proche. «Notre liste de candidats s’est tout de même bien rétrécie, précise le directeur sportif. Je dirais que nous avons désormais quatre ou cinq noms.»

À quoi ressemblera ce quatrième élément importé? «Nous avons besoin d’un joueur avec un certain sens créatif offensivement, précise notre interlocuteur. Pas forcément un buteur, mais plutôt un attaquant capable de diriger un power-play. On ne lui demandera pas de remplacer Linus Omark, mais il doit nous apporter certaines de ses caractéristiques.»

Le problème? L’arrivée de Seattle en NHL comme 32e équipe. «Cela fait une cinquantaine de joueurs de plus qui obtiennent une place de travail, précise Marc Gautschi. Mais le marché est en train de se clarifier. Il y a eu près de 200 contrats signés ces derniers jours. J’ai bon espoir que nous puissions finaliser un accord dans un futur proche.»

Historiquement, les fans du GSHC sont habitués à voir débarquer leur dernier étranger en toute fin d’été. Chris McSorley en avait fait sa marque de fabrique. À cette période de l’année, les joueurs se trouvant à cheval entre la NHL et la AHL sont plus enclins à choisir de débarquer en Europe. Une aubaine pour les Grenat?

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