Deux coachs récemment licenciés
Patrick Fischer travaille avec deux nouveaux assistants

Jan Cadieux et de Luca Gianinazzi rejoignent Patrick Fischer à la tête de l'équipe de Suisse. Tous deux ont récemment été licenciés par leurs clubs respectifs de Genève et de Lugano.
Publié: 15:06 heures
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Dernière mise à jour: 15:10 heures
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Lors des Beijer Hockey Games, la Suisse livre un match sans but contre les Finlandais, qu'elle ne perd qu'aux tirs au but.
Photo: Pius Koller
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Nicole Vandenbrouck

Les visages sur le banc des joueurs, aux côtés du sélectionneur national Patrick Fischer (49 ans), varient constamment lors des tournois de préparation. Pendant la pause de novembre, Marco Bayer (52 ans, alors encore aux GCK Lions, désormais au ZSC) et l’assistant des Tigers, Steve Hirschi (43 ans), l’accompagnaient. Pour le tournoi à domicile en décembre à Fribourg, c’est Michael Liniger (45 ans), assistant à l’EV Zoug, ainsi que Fabio Schumacher (41 ans), sélectionneur de l’équipe nationale M18, qui ont pris place à ses côtés.

Pour les Beijer Games, qui ont débuté avec un match d’ouverture à Langnau (défaite 0-1 aux tirs au but contre la Finlande) avant de se poursuivre à Stockholm face à la Suède et la Tchéquie, deux entraîneurs récemment évincés retrouvent le banc: Jan Cadieux et Luca Gianinazzi. Le premier nommé, champion en 2023 avec Genève, a été remercié fin décembre, tandis que le second a quitté Lugano deux semaines plus tard.

Une opportunité née d’un licenciement

Temporairement, ils retrouvent le banc. Une bouffée d’oxygène pour ces techniciens sans club? «Je veux simplement profiter de cette semaine», confie Gianinazzi. Cadieux, lui, espère avant tout passer un bon moment. À 44 ans, il assure avoir tourné la page genevoise. «J’ai toujours été en contact avec Patrick Fischer. Mon licenciement m’offre aujourd’hui cette opportunité», explique-t-il, révélant que des discussions avec le sélectionneur avaient déjà eu lieu peu après son départ du club du bout du lac.

Gianinazzi, lui, n’a appris sa sélection qu’une semaine avant le camp. «C’est une chance incroyable», se réjouit le Tessinois de 32 ans, qui reconnaît avoir mal vécu son premier licenciement. «Du jour au lendemain, tu ne peux plus faire ce que tu faisais quotidiennement.»

«C’est une expérience enrichissante»

Après leur éviction, les deux hommes ont d’abord pris du recul. «Pendant deux semaines, j’ai consacré beaucoup de temps à ma famille. Nous avons enfin fait des choses mises de côté depuis des années, comme partir skier pour s’aérer l’esprit», raconte Gianinazzi, qui admet que le hockey lui a manqué ces dernières semaines.

Cadieux s’est aussi recentré sur ses proches. «Ces trois dernières années, je n’étais pas souvent à la maison», confie-t-il. Depuis deux semaines, le Romand a toutefois repris le travail pour lui-même, afin de rester dans le rythme. «J’ai regardé des matches, analysé des joueurs et rendu visite à d’autres entraîneurs.»

Les deux techniciens savourent cette parenthèse en équipe nationale. «C’est une expérience enrichissante: nous partageons nos connaissances, nous découvrons de nouveaux contextes et nous sommes ouverts au feedback pour progresser», conclut Cadieux.

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