Avant l'Acte VII contre Davos
Les jeunes joueurs de Rapperswil devront gérer la pression

Les Rapperswil-Jona Lakers ont raté trois pucks de série dans leur quart de finale de National League face à Davos. Ces derniers ont enchaîné trois victoires. Dans le 7e match couperet de ce mercredi, les jeunes joueurs saint-gallois devront gérer la pression.
Publié: 06.04.2022 à 14:58 heures
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L'attaquant des Lakers Yannick-Lennart Albrecht (à droite) exulte après avoir égalisé à 2-2, mais Rappi perdra le sixième duel contre le HC Davos (7-3).
Photo: freshfocus
Nicole Vandenbrouck

Au lendemain du troisième match manqué contre le HC Davos, quelle était l'ambiance dans le vestiaire à Rapperswil? «C’est le calme avant la tempête», confiait Nico Dünner. Le joueur de 27 ans a repris le poste de capitaine de l'Américain Andrew Rowe, à la suite de la blessure de ce dernier. C'est à lui, entre autres, que revient la tâche de guider son équipe pour le septième duel décisif de ce mercredi soir, sur la glace de Rappi.

La défaite lors du cinquième match de samedi, lors duquel Davos a refait un retard de deux buts dans les deux dernières minutes, reste davantage en travers de la gorge des Saint-Gallois que le revers de lundi (7-3 à Davos). Il a manqué si peu pour que les Lakers concluent la série.

«Nous avons confiance en notre jeu»

Les Saint-Gallois menaient 3-0 dans cette série face à Davos, dominant les matches pendant de nombreuses minutes. Ce constat n’enlève donc rien à la confiance des joueurs pour l'acte final de ce mercredi: «Nous avons confiance en notre jeu, assure Nico Dünner. Chacun connaît son rôle. Nous n’avons pas à nous cacher.» Les Davosiens sont prévenus.

Yannick-Lennart Albrecht, champion avec Zoug la saison dernière, juste avant de rejoindre Rapperswil, souligne lui aussi: «Nous devons nous battre pour cette victoire. Aucun d’entre nous ne doute de nos capacités.» Dans cette dernière manche de tous les dangers, il ne s’agit plus de gérer l'effort, mais de tout donner pour la victoire. «Cela nécessite plus de sang froid. À nous de provoquer la chance, de bloquer les tirs et de limiter les pénalités», ajoute Nico Dünner.

Faire abstraction des occasions manquées

À Rappi, on s’est préparé toute la saison à une série serrée et personne ne s'attendait à la gagner facilement. «Le fait que nous ayons maintenant raté trois occasions de plier la série doit être chassé de notre esprit», tonne le capitaine des Lakers. Cela risque toutefois d'être plus facile à dire qu’à faire, Rapperswil étant l’une des équipes les plus jeunes de la ligue. Beaucoup de joueurs disputeront pour la première fois un septième match dans une série de National League. Il faudra être capable de gérer cette pression. «Nous sommes des êtres humains, explique l’entraîneur suédois Stefan Hedlund. Bien sûr que cela peut avoir une influence.»

La nervosité n’est cependant pas perceptible dans le vestiaire, selon Nico Dünner: «On grandit en fonction des opportunités», assure-t-il,. philosophe. Du côté de Rappi, personne ne s’inquiète que les nerfs lâchent pour cet acte décisif. À vérifier mercredi dès 20h.

(Adaptation par Thibault Gilgen)


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