Young Boys recevait ce mercredi soir Manchester City pour le compte de la troisième journée de la phase de groupes de la Ligue des champions. Il fallait un match parfait de la part des joueurs de Raphaël Wicky pour espérer un miracle, et ce dernier a bien failli arriver.
Reste que ce sont les Cityzens qui vont rentrer avec les trois points de la victoire (1-3). Pourtant, YB a tenu - très - longtemps face à une équipe anglaise qui n'avait que peu fait tourner son effectif. Erling Haaland, Rodri, Ruben Dias et Manuel Akanji étaient bien présents.
Un grand Anthony Racioppi retarde l'échéance
Et si la soirée n'a pas été aussi facile que les Anglais devaient sans doute penser, c'est la faute d'Anthony Racioppi. En effet, le Genevois a été l'auteur d'une grande partie, repoussant de nombreuses tentatives anglaises. Jack Grealish (33e), Erling Haaland (31e), Rodri (45e) et Jérémy Doku (24e et 43e) tous vu le gardien genevois contrer leurs tentatives. Et lorsqu'il était battu, c'est Loris Benito qui venait sauver sur sa ligne (33e).
Mais il serait faux de penser que la première mi-temps a été à sens unique. YB a également eu ses chances. Ce sont même les joueurs de la capitale qui se sont montrés dangereux les premiers, par Filip Ugrinic dès la première minute de jeu, montrant bien que les trois points allaient être compliqués à venir chercher. Sandro Lauper aurait pu aussi ouvrir le score, mais son manque de promptitude face à Ederson a permis à Nathan Aké de l'empêcher de tirer. 0-0 au moment de rentrer aux vestiaires, un score flatteur face à la machine de Pep Guardiola.
Elia ramène YB à égalité
L'on se disait alors que les Mancuniens allaient revenir encore plus forts lors du début de second acte, et on ne s'est pas trompés. Dès la 47e, Akanji voyait sa tête trouver le poteau bernois. Un avertissement qui laissait deviner l'ouverture du score qui allait suivre. Et elle est arrivée par l'international suisse. Après un nouvel arrêt de grande classe de la part de Racioppi sur une tête de Dias, le Bâlois n'a plus eu qu'à pousser au fond.
Face à Manchester City, plusieurs équipes se seraient effondrées, mais pas cet YB. Pas découragés le moins du monde, les joueurs de Raphaël Wicky sont même allés chercher l'égalisation par Meschack Elia (52e). Bien lancé dans la profondeur par Cheikh Niasse, le Congolais s'est même permis le luxe de lober le gardien brésilien de Manchester. 1-1, balle au centre, le vent dans le dos des Bernois.
Haaland frappe deux fois
Mais que serait un match sans un but du phénomène Erling Haaland? On se le demande, et ce n'est malheureusement pas ce soir que les supporters bernois découvriront la réponse puisque le Norvégien a pu inscrire un doublé en 20 minutes. Tout d'abord sur penalty (67e), après une faute évitable de Mohamed Camara sur Rodri, puis d'une superbe frappe dans la lucarne (86e).
Entre-temps, un but a bien été refusé par la VAR pour une main préalable de Grealish, mais qu'importe. Le score final ne souffre d'aucune discussion. YB s'est battu, a fait trembler la machine Manchester City, mais s'est tout de même logiquement incliné pour la deuxième fois 1-3, après la défaite inaugurale face à Leipzig.