YB avantagé par le terrain?
Leipzig ne veut pas faire du synthétique une excuse

Marco Rose et Kevin Kampl sont conscients des particularités du Wankdorf, mais refusent de se plaindre. Leipzig s'avancera conquérant mardi, comme toujours.
Publié: 18.09.2023 à 18:39 heures
Timo Werner et Marco Rose se sont entraînés lundi après-midi au Wankdorf. L'occasion de s'habituer au synthétique bernois.
Photo: Claudio de Capitani/freshfocus
Tim Guillemin

Raphaël Wicky s'attendait évidemment à la question: YB est-il avantagé par le fait d'être la seule des 32 équipes de Champions League à jouer sur terrain synthétique? «Le football sur synthétique et sur herbe n'est pas le même, ce serait un mensonge de le prétendre. Après, est-ce que c'est un avantage pour nous? C'est difficile à dire, sincèrement. C'est ainsi, c'est tout», a répondu l'entraîneur d'YB.

C'est vrai, les Bernois sont à l'aise sur cette surface, mais Leipzig joue avec tellement d'intensité et de rythme que les Bernois pourraient souffrir si les Allemands arrivent à faire circuler le ballon rapidement et à faire bouger le bloc jaune et noir.

José Mourinho s'était plaint de devoir jouer sur cette surface

Plusieurs entraîneurs, dont José Mourinho, s'étaient ouvertement plaint de devoir jouer sur du gazon artificiel en venant affronter YB à Berne. L'entraîneur de Manchester United avait clairement dit que, pour lui, la plus prestigieuse des compétitions de clubs en Europe devait se jouer uniquement sur herbe.

Invité à donner son avis lundi, à la veille d'affronter Young Boys, Marco Rose a refusé d'entrer dans le débat. «Ce que nous savons, c'est que nous allons affronter une très bonne équipe et que ce sera sur synthétique», a sobrement déclaré l'entraîneur de Leipzig, visiblement désireux de ne pas trop thématiser la question.

YB est plus habitué que Leipzig à jouer sur synthétique

Assis à côté de lui, son milieu de terrain Kevin Kampl a lui clairement déclaré qu'il n'en se servirait pas comme excuse. «C'est sûr, les joueurs d'YB sont plus habitués que nous à jouer sur cette surface. Mais nous avons tous joué dessus une fois ou l'autre durant notre carrière, il n'y a rien de nouveau», a déclaré le Slovène de 32 ans, quelques minutes à peine après l'entraînement de fin d'après-midi au Wankdorf.

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«C'est sûr, les joueurs d'YB sont plus habitués que nous à jouer sur cette surface. Mais nous avons tous joué dessus une fois ou l'autre durant notre carrière, il n'y a rien de nouveau.»
Kevin Kampl, milieu de terrain du RB Leipzig
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«La balle va plus vite que sur un terrain en herbe et cela avantage les techniciens. Avec notre style de jeu, nous avons les cartes en main. Le synthétique est de très bonne qualité ici et cela ne posera aucun problème de s'adapter. Cela change un peu, mais nous allons essayer de compenser avec nos qualités individuelles et collectives», a enchaîné celui qui portera le brassard de capitaine mardi, en l'absence de Willi Orban.

Leipzig ne vise rien d'autre que les deux premières places

«Je préfère quand Willi est là, c'est un joueur très important pour nous, sur le terrain et en dehors. J'en ai parlé avec lui et je suis prêt à assumer ce rôle de capitaine et à donner le meilleur de moi-même, comme toujours», a réagi Kevin Kampl, impatient de lancer cette nouvelle campagne de Champions League. Leipzig a un objectif clair et assumé: terminer dans les deux premiers du groupe.

«Manchester City, c'est le top, et on joue la Champions League pour affronter des équipes comme celle-là. On a mérité notre place après la très longue saison dernière et on est impatients. Nous savons pertinemment que nous devons prendre le maximum de points contre Young Boys et l'Etoile Rouge de Belgrade pour être encore qualifiés en Champions League au printemps», a enchaîné le Slovène. Coup d'envoi à 18h45 mardi au Wankdorf.

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