Onze clubs, dont cinq de Serie A, comparaissent depuis mardi matin devant les instances disciplinaires. Ils accusés d'avoir «comptabilisé des plus-values et des droits de transferts pour des valeurs supérieures à celles autorisées», selon la Fédération italienne (FIGC).
Les clubs concernés risquent principalement une amende. Mais la soixantaine de dirigeants et représentants déférés à titre personnel risquent des sanctions pouvant aller jusqu'à une suspension.
A l'ouverture de cette procédure à huis clos, le procureur a requis des suspensions pour une dizaine de dirigeants de la Juventus. Il a notamment demandé un an de suspension à l'encontre du président Andrea Agnelli, 16 mois et 10 jours à l'encontre de l'ancien directeur sportif Fabio Paratici ou encore 8 mois pour le vice-président Pavel Nedved, selon un communiqué de la FIGC.
Montants de transferts surévalués
Une amende de 800'000 euros a été demandée à l'encontre de la Juventus. La «Vieille Dame» est en première ligne dans ce dossier en raison des nombreuses plus-values comptabilisées ces dernières saisons lors de ventes de joueurs, pour des montants jugés parfois surévalués au regard de la valeur réelle des intéressés.
Pour le président de Naples Aurelio De Laurentiis, le procureur fédéral a requis 11 mois et 5 jours de suspension. Le club napolitain, contre qui est aussi demandée une amende de 392'000 euros, est poursuivi dans le cadre du transfert du Nigérian Victor Osimhen en provenance de Lille en 2020, selon les médias.
En parallèle à l'achat de l'attaquant, pour un montant estimé à quelque 70 millions d'euros, le Napoli avait en effet fait baisser la facture en vendant au club français quatre joueurs pour environ 20 millions d'euros au total. Cette somme est considérée par la presse comme largement surévaluée au regard de ces joueurs dont trois n'ont jamais joué à Lille et évoluent désormais dans des divisions amateurs en Italie.
(ATS)