Une reprise sous la chaleur
Le FC Zurich était «plus fit» qu'Yverdon Sport

Disputée sous une chaleur écrasante, la rencontre de reprise de Super League a tourné en la faveur d'un FC Zurich mieux préparé physiquement qu'Yverdon Sport à affronter ce début de championnat.
Publié: 20.07.2024 à 21:05 heures
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Dernière mise à jour: 20.07.2024 à 21:07 heures
Silvan Wallner et le FCZ étaient mieux préparés physiquement qu'YS pour cette reprise.
Photo: Claudio de Capitani/freshfocus
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

«Je suis d'accord avec Ricardo, l'aspect physique a joué un grand rôle», a admis Alessandro Mangiarratti, en donnant raison à Ricardo Moniz, l'entraîneur d'un FC Zurich victorieux (0-2) ce samedi au Stade municipal d'Yverdon. «Nous sommes fit!», s'est réjoui le «head coach» du FCZ, lequel a, notamment, fait lever ses joueurs à 7h lors du camp d'entraînement estival et estime que ce sacrifice a payé. En plus de tous les autres aspects de la préparation physique, bien sûr.

Zurich est en avance physiquement

«J'ai suivi leurs conférences de presse, ils ont pu travailler avec quasiment l'entier du groupe pendant cinq semaines. Nous pas. Nous avons des joueurs arrivés tardivement et, par exemple, Boris Cespedes, qui est très important pour nous, est rentré de la Copa America cette semaine. Ce n'est pas une excuse, je suis très content des joueurs que j'ai à disposition, mais aujourd'hui, cela a fait une différence. Zurich a pu faire entrer des joueurs frais, préparés, tandis que sur le banc, nous avions beaucoup de joueurs qui viennent d'arriver», a expliqué Alessandro Mangiarratti, rejoint dans le constat par son capitaine William Le Pogam.

«C'était difficile avec cette chaleur, c'était un match compliqué, même s'il fait chaud pour les deux équipes. C'était difficile sur le plan physique, mais c'était un match équilibré. On a eu nos chances, Zurich était prenable, mais on se fait punir sur des détails», a estimé le latéral gauche français, auquel il n'a pas échappé que les équipes de son pays de formation recommencent les matches de préparation cette semaine, alors que la Super League débute ses matches officiels.

Un championnat qui recommence le 20 juillet, une spécialité suisse

«C'est une spécificité suisse, bien sûr. Surtout pour nous, qui avons pas mal de joueurs qui viennent de l'étranger, ils ne sont pas habitués. Eux, ils arrivent de vacances et c'est direct le championnat! Forcément, au niveau du rythme, c'est compliqué. Après, c'est comme ça, on le sait. On a une plus grande pause en hiver, que n'ont pas forcément tous les championnats. Il faut faire avec. Ce qui est dommage, c'est que la saison dernière, on avait pu surprendre les gros d'entrée, comme YB et Servette. On avait profité du fait qu'ils n'étaient pas encore rodés, et là, même si ce n'est qu'un match, on n'a pas su le faire contre Zurich», regrettait William Le Pogam.

«Je ne pense pas qu'on ait manqué d'agressivité dans les duels. On était bien dans le match, mais on a sans doute manqué d'un peu d'intensité et d'agressivité pour attaquer le but. On a relativement bien joué jusqu'à vingt ou trente mètres des buts zurichois et là, nous avons un axe d'amélioration offensivement. Mais globalement, je peux féliciter mes joueurs pour leur prestation», a estimé Alessandro Mangiarratti.

«On respecte beaucoup Yverdon. Je n'oublie pas que Zurich avait perdu ses trois matches précédents ici», rappelle Ricardo Moniz, très heureux de cette victoire, qui lance parfaitement le FCZ pour sa double rencontre de Conference League face à Shelbourne.

Un ascenseur émotionnel pour YS, mais pas d'injustice

La scène de la 90e, et ce penalty accordé à Yverdon à 0-1, et finalement transformé en carton rouge pour Mohamed Tijani, n'a provoqué aucune polémique, Alessandro Mangiarratti la jouant fair-play. «C'est comme ça. C'est dur, tu as un penalty à disposition, puis d'un coup tu joues à 10. La VAR est là pour ça, c'est ainsi», a déclaré l'entraîneur d'YS. 

Ricardo Moniz était lui aussi philosophe. «Si la décision de l'arbitre avait été fausse au final, il pourrait y avoi de la frustration pour l'adversaire, mais ce n'était pas le cas ici», a-t-il lâché, à juste titre. Yverdon, c'est vrai, ne peut pas se plaindre, car la faute de Mohamed Tijani sur Emmanuel Umeh était réelle, même si Johannes von Mandach ne l'avait pas sanctionnée dans un premier temps. 

La situation, avec ce penalty sifflé pour Yverdon quelques secondes plus tard, rendait la scène très insolite et décevante pour les fans d'YS, avec un véritable ascenseur émotionnel, mais, au final, aucune injustice n'était à relever. Juste une stricte application de la VAR, que l'on peut déplorer, mais qui a été bien utilisée dans ce cas précis.

Le moment-clé de la 90e avec ce penalty pour YS transformé en carton rouge pour Mohamed Tijani.
Photo: Claudio de Capitani/freshfocus
Credit Suisse Super League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
FC Zurich
FC Zurich
14
7
26
2
FC Bâle
FC Bâle
14
20
25
3
FC Lugano
FC Lugano
14
6
25
4
Servette FC
Servette FC
14
2
25
5
FC Lucerne
FC Lucerne
14
4
22
6
FC St-Gall
FC St-Gall
14
6
20
7
FC Lausanne-Sport
FC Lausanne-Sport
14
2
20
8
FC Sion
FC Sion
14
0
17
9
Young Boys
Young Boys
14
-5
16
10
Yverdon Sport FC
Yverdon Sport FC
14
-10
15
11
FC Winterthour
FC Winterthour
14
-21
11
12
Grasshopper Club Zurich
Grasshopper Club Zurich
14
-11
9
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