Le 7 janvier prochain, Christian Constantin fêtera ses 65 ans, soit l'âge officiel de la retraite. Même s'il ne s'imagine pas en retraité, le président du FC Sion dit devoir «définir des priorités».
Grâce à une longue interview dans le «Nouvelliste», le fantasque Martignerain envisage de lâcher le FC Sion dans «trois ou quatre ans». «Cela m'amènera au centième anniversaire de la Coupe Suisse. Ce délai me semble assez réaliste», souligne-t-il.
Précisant qu'il a affronté Bernard Tapie et Gilbert Facchinetti en tant que président, tous deux décédés, le dirigeant valaisan sait que son «tour viendra». Il mentionne également que, dans une région économique comme le Valais, un club ne peut pas survivre dans l'élite sans un mécène.
Barthélémy comme successeur?
C'est pour cette raison que, pour «CC», son successeur ne sera pas Barthélémy Constantin, son fils et actuel directeur sportif du FC Sion. «Il faut créer de la richesse tous les jours pour mettre de l'argent dans le foot», souligne le président actuel, écartant donc son fils de la succession.
Redimensionné cet été avec l'arrivée de Gelson Fernandes comme vice-président et Massimo Cosentino comme directeur général, le FC Sion peut-il imaginer une de ces deux personnes à sa tête? «Je prépare des garçons comme Gelson Fernandes pour être un bon dirigeant techniquement, répond Christian Constantin. Il importera ensuite de mettre de l'argent et d'aller en chercher.»
Le grand problème de Christian Constantin est de trouver «une personne motivée pour investir et pour s'investir afin de maintenir le club au niveau actuel». Dans l'élite depuis 15 ans, le FC Sion survivra-t-il au départ de son mécène? Réponse dans quatre ou cinq ans.