7 mars 2018, le FC Bâle renversait Manchester City à l'Etihad Stadium. Un succès qui a permis à la Suisse de rester dans le top quinze européen et qui a offert au champion national d'avoir un accès facilité vers la lucrative Champions League. Ce jour-là, à la tête des Rhénans, se trouvait Raphaël Wicky, justement aujourd'hui entraîneur des Young Boys.
Mais désormais, l'effectif de Manchester City n'a désormais plus rien à voir avec celui de cette époque et la formation mancunienne reste sur une impressionnante série de 22 matches consécutifs victorieux à domicile. Un chiffre qui ne semble pas vouloir s'arrêter de grandir, malgré les visites de certaines des plus grandes formations du monde comme le PSG, le Bayern Munich ou encore le Real Madrid.
Haaland sera-t-il apte?
«Nous jouons contre une des meilleures équipes du monde en ce moment, mais nous savons qu'en football tout est possible, explique Raphaël Wicky. Nous voulons croire en nos chances et nous savons que si nous voulons y arriver, nous devrons faire le match parfait. Ce que je prends du match de 2018 est le fait qu'il est possible de réaliser quelque chose si nous remplissons ces critères. Il n'y a rien à prendre sur le plan tactique, cela était bien différent il y a cinq ans. Mais je sais que c'est possible et il faut essayer de le transmettre à l'équipe.»
Et pour cela, YB pourrait potentiellement compter sur l'absence d'Erling Haaland. Touché à la cheville face à Bournemouth le week-end dernier (6-1, Pep Guardiola avait préféré le faire sortir à la mi-temps par précaution). Et même s'il a réalisé l'entraînement d'avant-match ce mardi après-midi, rien n'indique avec certitude que le Norvégien sera de la partie ce mardi soir. Surtout à quelques jours d'une rencontre importante face à Chelsea.
YB devra faire mieux qu'au Wankdorf
«Je ne souhaite à aucun joueur d'avoir une blessure, réagit à ce sujet le coach bernois. J'ai été footballeur et j'espère qu'il n'est pas trop durement touché. Cependant, d'un autre côté, je ne peux pas contrôler qui le coach adverse mettra sur le terrain. Si Erling Haaland ne jouait pas, il manquerait un très bon élément sur le terrain, mais je ne veux pas perdre trop d'énergie là-dessus. Nous verrons demain quel sera le onze de départ. Je me concentre sur nous et sur le bon état d'esprit que nous devons avoir.»
De son côté, Mohamed Ali Camara préfère également se focaliser sur la future performance bernoise. «Ce qui est important, c'est de faire notre match, comme nous l'avons fait à la maison et même en mieux. Nous sommes là pour réussir quelque chose et rentrer à la maison avec un bon résultat.» Chose que de nombreux clubs ont essayé, en vain, par le passé.
«Nous croyons en nous et en nos forces»
«Si nous nous centralisons sur les forces de l'adversaire et leurs résultats, nous ne dormons plus, concède Raphaël Wicky. Nous sommes concentrés sur nous et tentons de voir les chances que nous avons. Nous croyons en nous, en nos forces et nous voulons, comme lors du dernier match, embêter notre adversaire en étant courageux et en mettant la pression. C'est important de nous nous focaliser sur nos forces.»
Et YB ne manque pas d'argument. Que cela soit devant, avec le solide Cedric Itten et la fusée Meschack Elia en attaque, ou en défense avec le solide Mohamed Camara. D'ailleurs, qu'est-ce que cela représente pour le Guinéen d'être le leader de cette équipe et de la guider face au champion d'Europe en titre?
«C'est une fierté d'être le capitaine de ce grand club aujourd'hui, car cela n'est pas donné à tout le monde, explique-t-il. Je vais essayer de rendre ça et de donner le maximum de moi-même sur le terrain.» Et une performance comme celle qu'il a su livrer il y a deux semaines face à Erling Haaland et ses coéquipiers, si l'on excepte le penalty concédé après une faute sur Rodri, Young Boys en aura besoin face à l'attaque de feu des Cityzens.