Après 2008 avec l'Autriche, la Suisse accueillera un deuxième Euro sur son sol du 2 au 27 juillet 2025. Et ce sont cette fois-ci les équipes féminines qui se battront pour décrocher le titre de championnes d'Europe.
Comme il y a bientôt 17 ans, la Nati jouera le match d'ouverture et celui-ci aura une nouvelle fois lieu au Parc Saint-Jacques de Bâle. L'adversaire du 2 juillet prochain ne se nommera pas République Tchèque, mais Norvège. Une belle nation du football européen, comme les Tchèques à l'époque, mais qui n'a pas le statut du mastodonte que peuvent par exemple porter l'Espagne ou l'Angleterre.
L'Euro 2008? Pas un souvenir fameux
La comparaison entre les deux tournois est donc, dans une certaine mesure, possible. «Oui, ce n'est pas faux. Mais espérons que nous réaliserons un autre résultat», sourit Johan Djourou, lequel était remplaçant le 7 juin 2008. «Ce n'était malheureusement pas un Euro fameux au niveau des résultats, car nous n'avions pas réussi à sortir de notre groupe. J'espère qu'avec l'équipe de Suisse féminine, nous arriverons à franchir ce pas-là.»
Après sa défaite initiale et la terrible blessure d'Alex Frei, l'équipe dirigée alors par Köbi Kuhn s'était une nouvelle fois inclinée face à la Turquie (1-2), sous un déluge, avant de remporter, pour beurre, sa dernière rencontre face au Portugal (2-0). Avec trois petits points seulement, la Nati avait pris la porte de son Euro dès le premier tour.
«Ce genre de match donne le ton de la compétition»
En 2025, les chances qu'un tel scénario se reproduisent sont plus faibles puisque l'équipe de Suisse semble bénéficier d'un meilleur tirage. Même si ce premier match face à la Norvège, et ses stars comme Caroline Graham Hansen ou encore Ada Hegerberg, ne sera pas à prendre à la légère. «Ce genre de match donne le ton de la compétition. Nous aurions aimé un gros pour l'affiche, mais c'est un bon match pour nous, dans un stade que nous espérons plein. Deux équipes compétitives s'affronteront et l'auront déjà fait plusieurs fois quelques semaines et mois auparavant. Je pense donc que l'intensité y sera et c'est ce qui rendra aussi ce match spécial. Ça donne du piment en plus», juge le coordinateur sportif de l'équipe nationale féminine A
L'ex-international, passé notamment par Arsenal et Hambourg, pourra partager son expérience de ces très grands rendez-vous avec les joueuses. «Il y a toujours un échange, surtout avec les plus jeunes. C'est très important pour elles et pour moi d'échanger sur la pression, même sur des gestes techniques que l'on fait à l'entraînement quand j'y participe avec elles. Il y a beaucoup de demande d'échange au niveau du mental. Je suis là pour ça, pour les accompagner et les mettre dans les meilleures dispositions.»