«Je n'ai jamais été actionnaire du FC Schaffhausen AG.» Dans une interview accordée à CH Media, Murat Yakin met les choses au clair face aux rumeurs qui le désignent comme l'homme fort du FC Schaffhouse. L'entraîneur de l'équipe nationale suisse explique qu’il a, par le passé, reçu une action du président Aniello Fontana, décédé en 2019, en guise d’indemnité de départ. Mais il précise qu’il s’agissait d’une action de la société Stadion Schaffhausen AG, une entreprise dissoute en 2020, qui n’avait aucun lien avec l’activité footballistique.
Lorsqu’il était entraîneur du FC Schaffhouse, Yakin a accordé au club un prêt de plusieurs millions pour éviter la faillite du stade. Le Bâlois de 50 ans insiste sur le fait qu’il s’agissait d’un investissement immobilier, et non d’un soutien financier à l’équipe. «Je n’ai donc jamais été membre du conseil d’administration du FC Schaffhausen AG et n’ai jamais occupé de fonction dans un organe officiel», précise-t-il.
«Je ne savais pas pour Hakan»
Aux critiques selon lesquelles il continuerait d’influencer le FC Schaffhouse, Yakin répond fermement: «Depuis que je suis entraîneur de l’équipe nationale, je n’ai plus aucune responsabilité – même opérationnelle – dans la gestion du club». Il admet néanmoins que, lorsqu’il était à Schaffhouse, son rôle dépassait celui d’un simple entraîneur: «À l’époque, j’étais souvent impliqué dans des tâches qui assuraient le bon fonctionnement du club».
Il y a une semaine, son frère Hakan Yakin a repris le poste d’entraîneur du FC Schaffhouse, dernier de Challenge League. Il succède ainsi à Ciriaco Sforza, limogé après seulement six mois en poste. Murat Yakin affirme n’avoir joué aucun rôle dans cette décision. Selon lui, les nouveaux propriétaires du club, les frères Fitim et Boletin Hasani, ont fait ce choix de leur propre initiative. «Je ne savais même pas qu’ils avaient contacté Hakan. C’est lui qui me l’a appris après coup.»