Michel Aebischer, joueur de Young Boys
«Nous pouvons tenir tête à Villarreal»

Young Boys n'est pas au mieux. Les Bernois n'ont gagné qu'un seul match lors de leurs cinq dernières sorties. Le Fribourgeois Michel Aebischer revient sur cette période creuse.
Publié: 02.11.2021 à 17:23 heures
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Dernière mise à jour: 02.11.2021 à 18:26 heures
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Michel Aebischer dirige YB.
Photo: keystone-sda.ch
Blick

Lors de la première rencontre contre Villarreal, Young Boys avait fait face à une entame de match catastrophique et s’était écroulé vers la fin. Les Bernois parviendront-ils à renverser la tendance en terres espagnoles, mardi soir?

Michel Aebischer, qu’est-ce qui ne va pas à Young Boys?
Rien de grave. C’est une phase difficile. Les résultats ne sont pas parfaits et les performances non plus. Mais il y a toujours des périodes négatives dans une saison. Nous en avons fait l’expérience à maintes reprises au cours des dernières années. Le but maintenant est d’essayer de nous sortir de cette situation. Et nous nous en sortirons.

Villarreal est dans une crise similaire en termes de résultats: une seule victoire sur les cinq derniers matchs. Un adversaire présentant des problèmes arrive-t-il au bon moment?
Il est normal que nos adversaires en Ligue des champions soient supérieurs sur le papier, qu’une équipe ait une tendance négative ou non. Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment. Je ne sais pas si cela aurait été mieux si Villarreal avait gagné cinq fois de suite.

Quelles leçons avez-vous tirées de votre défaite 1-4 au match aller?
Nous n’avons pas été bons au début, et c’est à ce moment-là qu’une équipe de haut niveau international fait beaucoup avec très peu. Villarreal a été extrêmement efficace. Nous pouvons apprendre une chose ou deux d’eux.

Votre gardien de but est absent, votre défense centrale est démunie, vos attaquants sont blessés ou pas en forme. Et votre milieu de terrain? Tout ne va pas bien là non plus, quand on voit que Christopher Martins est sorti deux fois à la pause.
C’est vrai. Tout n’est pas parfait non plus au milieu de terrain. Chacun doit se ressaisir. Si quelqu’un manque, il y a toujours de la place pour la personne suivante, celle qui attend sa chance. En tant qu’équipe, nous devons relever le défi malgré les nombreux joueurs blessés.

Young Boys est-il en crise?
Non, pas du tout. Nous avons perdu deux matches dans lesquels nous étions meilleurs sur certains aspects et nous avons eu beaucoup d’occasions. Du point de vue d’YB, ce n’est pas la crise. Nous jouons dans la cour des grands et nous ne laissons pas l’attente de ce match prendre le dessus.

Mais au moins une crise de résultats non? C’est en tout cas ce que répond votre entraîneur David Wagner.
On peut dire ça comme ça. Principalement car nous avons besoin de beaucoup d’occasions de marquer et nous encaissons trop facilement.

Parlons de Villarreal? Nous avons vu que vous pouvez rivaliser avec eux. Le respect, c’est bien. Mais ça s’arrête là non?
C’est une façon de voir les choses. Ils ont de la qualité et ont gagné l’Europa League. Mais nous pouvons les contrer avec notre puissance offensive et tenir tête à une telle équipe si nous dépassons nos limites. Le match aller l’a démontré et cela est positif. Même si ce sera très difficile, bien sûr.

(Adaptation par Matthias Davet)

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