Menace autour de la Coupe du Roi
Le président de La Liga s'en prend violemment à celui du Real Madrid

Quel imbroglio autour de la finale de la Coupe du Roi. Alors que le Real Madrid menace de boycotter la finale si les arbitres ne sont pas changés, le président de La Liga s'en prend à son homologue des Merengues. Ambiance.
Publié: 25.04.2025 à 22:21 heures
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Dernière mise à jour: il y a 13 minutes
Javier Tebas est le président de La Liga, le championnat espagnol.
Photo: keystone-sda.ch
Blick Sport

Où va s'arrêter cette histoire autour de la finale de la Coupe du Roi? Pour rappel, celle-ci doit avoir lieu ce samedi soir entre Barcelone et le Real Madrid. Problème: la Casa Blanca menace de se retirer. La raison? L'arbitrage.

Jeudi, la chaîne Real Madrid TV a diffusé une vidéo concernant l'officiel de la rencontre, Ricardo de Burgos Bengoetxea. On y apprend que, sous cet arbitre, le club de la capitale a un moins bon pourcentage de victoires que Barcelone. Soit. La chaîne officielle précise aussi que jamais cet arbitre n'a été choisi par l'UEFA pour officier un match de Ligue des champions.

En conférence de presse avant la rencontre, Ricardo de Burgos Bengoetxea a fondu en larmes, disant à quel point il était difficile de voir son fils rentrer de l'école après que ses camarades ont dit qu'il était un voleur. Une émotion qui n'a clairement pas touché le Real Madrid, qui a menacé de ne pas participer à la finale de la Coupe du Roi si Ricardo de Burgos Bengoetxea et ses assistants étaient maintenus.

En milieu de soirée, Javier Tebas, président de La Liga, a pris la parole sur X. Et il n'y va pas de main morte avec le président du Real Madrid, Florentino Perez. Il commence en disant: «Ce n’est pas du football, c’est du contrôle de pouvoir.» Ensuite, il dit que le dirigeant madrilène n'aime pas sa personne, Aleksander Čeferin, le président de l'UEFA et Rafael Louzán, le président de la Fédération espagnole de football, parce qu'ils ne font pas ce que lui, Florentino Perez, aimerait. «Il ne proteste pas, il fait pression. Il ne se plaint pas, il menace. Il n’est pas en désaccord, il punit. Il ne veut pas améliorer le football, il veut son football. Et le plus grave n’est pas qu’il essaie. Le plus grave, c’est que beaucoup le permettent, y consentent et l’aident», conclut Javier Tebas dans son message.

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À l'heure actuelle, on ne sait toujours pas comment et dans quelle condition se déroulera la finale de la Coupe du Roi, agendée à ce samedi (22h), à Séville.

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