La querelle entre l'entraîneur de la Nati Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka résonne même entre les rassemblements internationaux. «Le problème en ce moment, c'est que la lutte pour le pouvoir se déroule en public», déclare l'ancien joueur de l'équipe nationale Blerim Dzemaili dans l'émission «Heimspiel» sur blue.
Son ancien collègue du FCZ et de la Nati Admir Mehmedi considère Xhaka comme le déclencheur de la dispute publique: «Tout a commencé avec l'interview de Granit». Il s'agit des déclarations de Xhaka après le match de qualification pour l'Euro 2012 contre le Kosovo (2-2), dans lesquelles il reprochait à Yakin un entraînement insuffisant. «En tant que capitaine, tu n'as pas le droit de donner une telle interview à ce moment-là, parce que tu offres ainsi une surface d'attaque», estime Mehmedi. «Même si c'était cinq minutes après le match.»
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Les deux néo-retraités ne peuvent que supposer l'origine de leurs divergences. «Jusqu'à la Coupe du monde, je ne pense pas qu'il y ait eu des problèmes. Il s'est certainement passé quelque chose que nous ne savons pas», dit Dzemaili avant d'ajouter: «Ce sont deux caractères qui se rencontrent et qui prennent probablement feu très rapidement».
Dzemaili ne pense pas que Yakin laissera passer les attaques de Xhaka sans réagir. C'est pourquoi, selon lui, l'affaire doit être rapidement clarifiée par la fédération en vue des championnats d'Europe de l'année prochaine. «Après les trois matches de qualification en novembre, ils se réuniront et discuteront de l'avenir.»
Mais le Zurichois ne veut pas pronostiquer qui sera le plus fort à la fin. «Finalement, Granit a beaucoup à dire et s'il est le premier à avoir un problème avec l'entraîneur, c'est comme ça que ça fonctionne. S'il part, les autres le suivront peut-être aussi.»