Je l'avoue, il y a quelques années, je ne voyais pas en Dan Ndoye un joueur capable à terme de s'imposer comme un titulaire indiscutable de l'équipe de Suisse. Et pourtant, j'ai même commencé à utiliser le terme «indispensable» après les soucis offensifs de l'équipe de Murat Yakin lors des rassemblements de septembre et de novembre auxquels le Vaudois n'a pas pu prendre part en raison d'une blessure.
Cette ascension fulgurante a justement commencé en 2024, lorsqu'en surfant sur la très bonne dynamique de Bologne, club qu'il a rejoint à l'été 2023, Dan Ndoye laissait entrevoir de belles choses au Danemark puis en Irlande. Ses accélérations, accompagnées par sa qualité technique encore en développement, sont dévastatrices. Son activité, tant offensive que défensive, et sa polyvalence, précieuses.
Demander à la défense allemande, laquelle a eu toutes les peines du monde à le tenir en respect un soir de juin, à l'Euro. C'est d'ailleurs lors de cette rencontre que Dan Ndoye a pu inscrire son premier but sous le maillot de la Nati. Avec à la clé une célébration qui est devenue sa signature, mais aussi l'explosion de joie des milliers de supporters suisses présents à Francfort, dont moi et mon maillot de la Coupe du monde 2014.
Pendant les Fêtes de fin d'année, la rédaction des sports de Blick vous propose une rétrospective de l'année 2024 à travers le regard de ses journalistes. Du 21 au 31 décembre, retrouvez chaque jour deux faits marquants qui les ont fait vibrer.
Quel est le meilleur sportif, la meilleure sportive, le plus beau souvenir, ainsi que le coup de cœur de cette année 2024? Tim Guillemin, Grégory Beaud, Matthias Davet, Bastien Feller et Thibault Gilgen vous partagent leur ressenti.
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Cette année-là justement, un certain Xherdan Shaqiri, pratiquement du même âge que le Vaudois l'été dernier, explosait sur la scène internationale lors du Mondial brésilien avec notamment un fantastique triplé face au Honduras. Ce but inscrit du bout du pied sur un centre de Remo Freuler est-il le premier pas du Vaudois sur les traces d'un Bâlois désormais retraité de la Nati? Sans doute. En tous les cas, ce moment a été magnifique à vivre, même si Niclas Füllkrug a décidé de gâcher la fête dans les ultimes secondes.