À chaque action du FC Bâle, la Muttenzerkurve hausse le ton. Le bruit est étourdissant. Le kop bâlois fait vaciller des Servettiens déjà dépassés sur le terrain. «Plusieurs fois sur corners, je me suis dit que ça allait faire la différence, reconnaît le gardien Jérémy Frick. Mais, j’ai réussi à faire abstraction et cela m’a encore plus motivé.»
Alex Frei et les Bâlois frustrés
Le gardien genevois a été irrésistible dimanche, permettant aux Genevois d’accrocher un point inespéré (1-1). Le capitaine grenat a dégoûté les attaquants bâlois à quatre reprises à l’heure de jeu. «Jérémy Frick a vécu une après-midi extraordinaire, pestait Alex Frei en conférence de presse. Il a été très, très fort.»
Un avis partagé par son homologue, Alain Geiger. «Je vais voir avec le président si on peut lui offrir une prime supplémentaire», s’amusait l’entraîneur servettien, tout heureux.
«Cela faisait longtemps que je n’avais pas pu être aussi décisif, que mes arrêts amènent directement un point, se félicitait Jérémy Frick. Même si je dois aussi remercier Ronny Rodelin qui m’a sauvé sur la ligne.» La tête du Français sur sa ligne a permis d’éviter un deuxième but bâlois. Rageant pour le FCB qui a aussi touché deux fois les montants.