L'Atalanta reçoit les Bernois
Remo Freuler ne connaît «pas très bien» les Suisses de Young Boys

Lever de rideau pour le premier match de Champions League de l'Atalanta Bergame à domicile cette saison. Un affrontement où seront présents beaucoup de joueurs de la Nati.
Publié: 29.09.2021 à 16:32 heures
Remo Freuler s'est présenté devant les médias avant le match face à Young Boys.
Photo: keystone-sda.ch
Alain Kunz

L’Atalanta a disputé huit matches à domicile en Ligue des Champions dans son histoire. Mais il n’a jamais gagné à Bergame! Il y a deux ans, les Italiens ont dû déménager à Milan en raison de la reconstruction de leur stade. Et la saison dernière, «La Dea», qui signifie la déesse, n’a jamais gagné à domicile. «Heureusement, les points à l’extérieur valent la même chose», sourit l’entraîneur Gian Piero Gasperini. L’Atalanta s’est toutefois qualifiée pour les huitièmes de finale lors de ces deux occasions. En 2020, ils ont même atteint le stade supérieur.

Un groupe équilibré, puis compliqué

Désormais, la première victoire à domicile est en vue. Contre Young Boys, c’est le plan. Même si Gasperini affirme que ce groupe était déjà «équilibré» au moment du tirage au sort, et que, maintenant que les Bernois ont battu Manchester United, «c’est devenu plus compliqué». Que veut-il dire par là? Probablement que tout le monde avait prévu de prendre six points face à Young Boys que ce calcul n’est plus si simple. Ou, comme le dit l’entraîneur bernois David Wagner: «Je pense qu’il voulait rendre hommage aux garçons pour leur performance contre Manchester United.»

«Les Bernois ont absolument mérité ce respect, notamment avec quelques performances contre des équipes italiennes», déclare Gasperini. Sous-entendu, la Juventus et Naples. Remo Freuler, pilier des Nerazzurri depuis des années, l’exprime ainsi: «La victoire de Young Boys nous a certainement surpris, oui. Mais c’est le football d’aujourd’hui. Si vous êtes performants en tant qu’équipe, vous pouvez aller loin à tous les niveaux.»

L’Atalanta, elle aussi, a dû gagner ce respect. «Mais lorsqu’une équipe a un tel succès sur plusieurs années comme nous l’avons fait, il est normal d’avoir une plus grande portée en Europe», démontre Remo Freuler.

«Je ne connais pas très bien la plupart d’entre eux»

Même pour lui, qui n’a marqué que trois fois contre Young Boys lorsqu’il évoluait à Lucerne en Super League, cela reste spécial de jouer contre une équipe suisse pour la première fois avec l’Atalanta. Il risque même d’affronter plusieurs de ses coéquipiers de la Nati: Michel Aebischer, Ulisses Garcia et Sandro Lauper. Christian Fassnacht (après sa légère commotion) et Cédric Zesiger sont toutefois indisponibles.

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«Fassnacht a toujours fait partie de l’équipe nationale. Mais il ne jouera pas. Il y a quatre autres joueurs que je côtoie avec la Nati: Aebischer, un bon joueur. Garcia, l’arrière gauche, qui me plaît aussi. Et Zesiger, qui est blessé. Mais je ne peux pas en dire beaucoup sur eux car je ne les connais pas très bien.»

Et Lauper, le chef de la défense bernoise, qui était également sur le banc lors du match de qualification pour la Coupe du monde contre l’Italie? «J’espère apprendre à bien le connaître mercredi soir, pour ne pas l’oublier lors de notre prochaine rencontre», répond Remo Freuler.

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