Jean-Clair Todibo s'est retrouvé au coeur d'une immense polémique en ce début de semaine après avoir été filmé en train de rire lors de la minute de silence en hommage au professeur égorgé à Arras, au nord de la France. Il est venu présenter ses excuses en conférence de presse, essayant ainsi d'atténuer les conséquences de son comportement en vue d'une convocation devant le Conseil national de l'éthique.
«J’ai tenu à m’exprimer aujourd’hui par rapport à l’ampleur que prend la situation et à l’interprétation de la situation qui est assez folle. J’ai eu un rire nerveux par rapport à cette minute de silence mais en aucun cas je ne me suis moqué de la situation actuelle. Le contexte était particulier, on était au milieu des supporteurs adverses qui avaient fait certaines blagues et j’ai eu ce rire nerveux qui est sorti», s'est-il justifié.
«Je tenais à m’excuser auprès de toutes les personnes qui j’ai pu offenser, c’est la moindre des choses. Qu’il n’y ait pas de méprise là-dessus», a encore déclaré le défenseur de l'OGC Nice, coéquipier en club d'un certain Youcef Atal, lequel a également fait énormément parler de lui ces derniers jours.
Jean-Clair Todibo est ensuite allé sur le terrain familial pour donner d'autres éléments de contexte.
«Je suis touché parce que ça entache l’éducation que ma mère m’a donnée. Certains ont dit que j’avais rigolé pendant cette minute de silence parce que je me moquais de la mort d’un professeur. Il faut savoir que ma mère travaille dans l’Éducation nationale depuis vingt ans et j’ai énormément de respect pour ces gens-là. Cela aurait pu arriver à ma maman», a-t-il ajouté.
«Cela m’embête parce que ça reflète une image qui n’est pas la mienne. Je pense être un garçon avec une très bonne éducation et avec du respect pour les personnes que j’ai en face de moi», a-t-il encore dit.
L'affaire pourrait donc être close, si le Conseil national de l'éthique estime que les excuses sont suffisantes et sincères. Youcef Atal, lui, devra probablement répondre de ses actes devant la justice après l'ouverture d'une enquête contre lui, notamment pour «apologie du terrorisme«. Pour rappel, l'Algérien avait relayé sur son compte Instagram l'appel à la haine d'un prédicateur palestinien envers le peuple juif.