La nouvelle est choquante et fait du bruit dans le monde du foot. La Fifpro, la fédération internationale des footballeurs professionnels, a annoncé sur Twitter que le joueur iranien Amir Nasr Azadani, accusé d'être impliqué dans la mort d'un agent de sécurité, risquait d'être exécuté après s'être engagé pour les droits des femmes et la «liberté fondamentale» dans son pays. «Nous sommes choqués et dégoûtés. Nous sommes solidaires d'Amir et demandons l'annulation immédiate de sa peine», poursuit l'association.
Actuellement, l'arrière droit est sous contrat avec le club iranien Iranjavan FC. Il avait aussi joué auparavant pour la sélection iranienne des moins de 16 ans. Dans le cadre des protestations en Iran, deux jeunes hommes ont déjà été exécutés ces derniers jours, ce qui est vivement critiqué au niveau international. L'Union européenne discute de sanctions renforcées contre le régime des mollahs.
Au moins 458 personnes ont été tuées dans la répression des manifestations, selon un bilan établi par l'ONG Iran Human Rights (IHR), et au moins 14'000 ont été arrêtées, d'après l'ONU.
Lors de la Coupe du monde au Qatar, l'équipe nationale iranienne a fait sensation quand les joueurs sont restés silencieux lors de l'interprétation de l'hymne national avant le premier match de groupe contre l'Angleterre. Après avoir subi une forte pression de leur pays, les joueurs ont repris le chant lors des deux autres matches de groupe.
(Avec l'AFP)