Le championnat suisse de football va-t-il se doter d'un système de play-off pour déterminer son champion? Après les annonces effectuées par la ligue cette semaine, c'est plus que jamais possible. Alors qu'un tel système n'a jamais fait ses preuves dans le football suisse, certains de nos joueurs y sont habitués, notamment Michael Frey, Noah Okafor, Cedric Itten et peut-être bientôt Xherdan Shaqiri.
Plusieurs ligues utilisent un système de play-off
Un coup d'œil à l'étranger montre en effet que la Swiss Football League (SFL) n'est de loin pas la première ligue à avoir cette idée. Un tel système est déjà utilisé, entre autres, dans la Jupiler League belge (depuis 2009), la Bundesliga autrichienne (depuis 2018), la Premiership écossaise (depuis 2007) et la MLS américaine (depuis sa création en 1996). On remarque que tous ces championnats ont un degré d'attractivité plus ou moins similaire à la Super League suisse.
Mais tous les systèmes de play-off ne sont pas identiques. Chaque ligue a élaboré sa propre façon de procéder, jusque dans les moindres détails. À tel point que certaines ont fait marche arrière, comme au Danemark par exemple, où l'expérience a été jugée insatisfaisante.
L'idée intéresse même les plus grands championnats
L'idée de départ est la même partout: augmenter le suspense au sein d'un championnat. À ce titre, les play-off ne sont pas seulement réservés aux nations du football prétendument moins intéressantes. Même en Angleterre, en Espagne et en Italie, ce mode de compétition a été adopté pour les divisions inférieures. Dans les championnats de deuxième division (Championship, LaLiga 2 et Serie B), le troisième promu est désigné lors de matchs de barrage directs, ce qui diffère certes du mode de play-off voulu en Suisse.
En Italie, comme en Allemagne, on débat régulièrement de l'introduction d'un système de plays-off dans la première division. Lors des prochaines discussions, l'expérience suisse pourrait alors se révéler éclairante.
(Adaptation par Thibault Gilgen)