«On a été clair (...) on veut porter le brassard. Je sais que la (fédération anglaise de football) FA parle à la FIFA actuellement et je suis sûr qu'une décision sera prise d'ici à l'heure du match de lundi», a expliqué le capitaine des Three Lions, Harry Kane, en conférence de presse.
L'Angleterre faisait partie, avec d'autres sélections européennes, d'une initiative baptisée «One Love», dans le cadre de laquelle les capitaines des équipes devaient porter un brassard multicolore symbolisant la diversité et l'inclusion.
Critique masquée du pays-hôte
L'idée avait été rejetée par la FIFA qui y voyait une critique masquée du pays-hôte, le Qatar, et en particulier sur la question des droits humains et notamment ceux des personnes LGBTQ+. «Nous avons mis une régulation sur les brassards et ils seront fournis par la FIFA. Nous devons trouver des sujets sur lesquels tout le monde peut s'engager», avait annoncé samedi le président de l'instance mondiale, Gianni Infantino.
L'Allemagne et le Danemark ont décidé de braver l'interdit de la FIFA, alors que le capitaine français Hugo Lloris a, lui, renoncé à porter le brassard. Si l'Angleterre espère encore pouvoir tenir son engagement, elle a, en tout cas, annoncé qu'elle mettra genou à terre juste avant le coup d'envoi. Un geste qu'elle pratique depuis de longs mois pour dénoncer toutes les formes de discriminations.
«L'une des plus grandes occasions»
«On a parlé entre nous de mettre le genou à terre et on a le sentiment que nous devons le faire. C'est un geste dans lequel l'équipe se reconnaît et qu'elle fait depuis longtemps», a souligné le sélectionneur Gareth Southgate.
«On comprend qu'en Premier League, les clubs aient décidé de ne le faire que pour les gros matches, pour les grandes occasions. Mais on trouve que c'est l'une des plus grandes occasions possible», a-t-il poursuivi.
«On trouve que c'est un geste fort pour les jeunes gens autour du monde pour montrer que l'inclusion est très importante», a conclu le coach anglais.
(AFP)