Après Christian Streich ce samedi face à Lucerne (2-1), c'était au tour de René Weiler d'assister à une rencontre de Young Boys au Wankdorf, contre le champion d'Italie en titre: l'Inter Milan (1-0). Si l'Allemand pourrait être considéré comme un potentiel candidat au poste vacant d'entraîneur fixe du club bernois, l'actuel directeur sportif du Servette FC, qui a mis sa carrière de coach derrière lui, ne l'est pas.
Il s'est en effet plutôt déplacé dans la capitale pour y assister à une rencontre de Ligue des champions d'un rival mal en point. Sauf que René Weiler rentrera sans doute finalement à Genève avec en tête que cet YB est loin d'être mort et qu'il pourrait rapidement reprendre des points à ses Grenat. Comme également à Lugano, qu'il affrontera dimanche, Zurich et Lucerne.
«L'équipe méritait mieux»
Face à une Inter certes remaniée, les joueurs de la capitale ont en effet réussi un grand match, prouvant qu'ils disposent des ressources et des hommes nécessaires pour se sortir de cette délicate situation en Super League (10e). Les Italiens ont été poussés dans leur retranchement, notamment en première période (13 tirs à 3), et Simone Inzaghi a même été contraint de faire entrer son armada pour forcer la décision durant le temps additionnel. «C'est difficile de voir le positif, nous sommes bien sûr très déçus. L'équipe méritait mieux au vu de sa performance», estimait, à juste titre, Joël Magnin au terme de la partie.
Reste que si YB ne s'est pas imposé, ou à minima n'a pas pris un point, c'est en raison d'une cruelle absence d'efficacité et de tranchant - Silvère Ganvoula n'est par exemple pas Guillaume Hoarau ou Jean-Pierre Nsame - devant Yann Sommer. Les possibilités ont en effet été légion. Joël Monteiro a même touché le poteau à l'heure de jeu. «Nous avons manqué de précision dans les 20 derniers mètres. Nous avons eu 19 tirs, mais seulement deux cadrés. C'est évidemment trop peu pour gagner un tel match», peste le Neuchâtelois, tout de même très fier de la prestation de son équipe.
YB y a cru jusqu'au bout
Joël Magnin souhaite naturellement garder le positif pour la suite, car il y en a eu. Beaucoup. Si la production offensive a été intéressante, avec notamment un Filip Ugrinic des grands soirs, la défense n'a pas été en reste. Marko Arnautovic, qui a manqué un penalty en début de deuxième mi-temps, et Mehdi Taremi ont en effet été très discrets. Tout comme Lautaro Martinez, titulaire habituel de l'attaque milanaise, entré à la 61e. Seul Marcus Thuram, sur une action, a finalement pu faire mal aux Bernois.
Cet YB était donc en confiance, et souhaitait faire pencher la balance de son côté. Comme le montre l'entrée en jeu de Meschack Elia, attaquant, à la place de Lukasz Lakomy, milieu de terrain, à un quart d'heure de la fin. De nombreux autres entraîneurs se seraient en effet contentés de faire entrer un défenseur supplémentaire pour garder le résultat. «A la mi-temps, nous avons senti qu’il y avait quelque chose à faire aujourd'hui. Nous voulions provoquer la victoire et grâce aux joueurs offensifs, je souhaitais réussir le coup gagnant, mais malheureusement, il est arrivé de l’autre côté.»
«J'ai mes méthodes»
Le déroulement de la partie doit ainsi donner confiance à l'entraîneur intérimaire. Ses choix ont en effet été payants. Tant sur le plan tactique que sur celui du choix des hommes, qui devraient également retrouver confiance. Qui aurait pensé voir ce mercredi soir au Wankdorf Lukasz Lakomy et Alan Virgnius titulaires (tous deux en manque cruel de temps de jeu), un milieu de terrain très offensif et donc sans Cheikh Niasse, ou encore Sandro Lauper aligné aux côtés de Loris Benito? Probablement personne.
«Quand j'ai parlé aux joueurs, j'ai dit que je comptais sur tout le monde. Si je dis que je compte sur toi et qu'après trois matchs, je ne t'aligne pas, tu te poses des questions. Je pense que c'était important que chacun puisse montrer ce dont il est capable, parce que je suis convaincu de chaque joueur de cette équipe. Il est donc important qu'ils aient pu montrer aujourd'hui, au niveau international, qu'on peut compter sur eux.»
Quel est le secret de Joël Magnin pour faire revivre une équipe pourtant aux soins intensifs depuis plusieurs semaines? «J'ai ma méthode, j'essaie de donner confiance aux joueurs. Ce qui aussi est peut-être plus facile pour moi, c'est la langue. Plusieurs joueurs parlent français et je peux justement mieux communiquer, les touches», explique-t-il sobrement sans trop en dire davantage. Lugano, qui recevra donc YB ce dimanche au Cornaredo (16h30), et les autres formations de Super League sont prévenues.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | Liverpool FC | 4 | 9 | 12 | |
2 | Sporting CP | 4 | 7 | 10 | |
3 | AS Monaco | 4 | 6 | 10 | |
4 | Stade Brestois | 4 | 6 | 10 | |
5 | Inter Milan | 4 | 6 | 10 | |
6 | FC Barcelone | 4 | 10 | 9 | |
7 | Borussia Dortmund | 4 | 7 | 9 | |
8 | Aston Villa | 4 | 5 | 9 | |
9 | Atalanta Bergame | 4 | 5 | 8 | |
10 | Manchester City FC | 4 | 6 | 7 | |
11 | Juventus Turin | 4 | 2 | 7 | |
12 | Arsenal FC | 4 | 2 | 7 | |
13 | Bayer Leverkusen | 4 | 1 | 7 | |
14 | Lille OSC | 4 | 1 | 7 | |
15 | Celtic Glasgow | 4 | 0 | 7 | |
16 | Dinamo Zagreb | 4 | -2 | 7 | |
17 | Bayern Munich | 4 | 4 | 6 | |
18 | Real Madrid | 4 | 2 | 6 | |
19 | Benfica Lisbonne | 4 | 2 | 6 | |
20 | Milan AC | 4 | 1 | 6 | |
21 | Feyenoord Rotterdam | 4 | -3 | 6 | |
22 | FC Bruges | 4 | -3 | 6 | |
23 | Atlético Madrid | 4 | -4 | 6 | |
24 | PSV Eindhoven | 4 | 2 | 5 | |
25 | Paris Saint-Germain | 4 | -2 | 4 | |
26 | Sparta Prague | 4 | -3 | 4 | |
27 | Vfb Stuttgart | 4 | -3 | 4 | |
28 | Shakhtar Donetsk | 4 | -3 | 4 | |
29 | FC Gérone | 4 | -4 | 3 | |
30 | FC Salzbourg | 4 | -7 | 3 | |
31 | Bologna FC | 4 | -5 | 1 | |
32 | RB Leipzig | 4 | -5 | 0 | |
33 | SK Sturm Graz | 4 | -5 | 0 | |
34 | Young Boys | 4 | -10 | 0 | |
35 | Étoile Rouge Belgrade | 4 | -12 | 0 | |
36 | Slovan Bratislava | 4 | -13 | 0 |