Fabio Celestini peut respirer. Grâce à la victoire 2-0 contre la lanterne rouge du Stade Lausanne Ouchy, le maintien de Bâle en Super League est officiel à deux journées de la fin. L'entraîneur ne veut certes pas faire la fête, mais Fabio Celestini déclare tout de même: «Nous pourrons peut-être déjà boire une bouteille de vin ce soir.»
Mais un peu de jus de raisin ne suffira pas à faire oublier une mauvaise saison historique. Pour la première fois du millénaire, le FC Bâle a manqué la qualification aux Coupes d'Europe. La dernière fois que les Rhénans ont terminé à une place encore plus basse au classement remonte à la saison 1997/98.
La politique de transfert bâloise est la principale responsable de cette chute. Mais pas seulement. Le FCB est poursuivi dans sa saison par une incroyable malchance de blessures. Pour le début de la préparation hivernale, Fabio Celestini a dû se passer de sept joueurs. Début avril, lors de la défaite 2-0 contre Lugano, douze joueurs étaient même absents pour cause de blessure.
Le FCB doit finir les matches à 10
Avant le duel contre le SLO, Bâle n'annonce pour la première fois aucun joueur blessé. Mais dès la première mi-temps, les blessures frappent à nouveau. Le défenseur Adrian Barisic (22 ans), qui n'est revenu que mi-avril d'une déchirure musculaire, doit quitter le terrain en raison de problèmes à la cuisse.
Après la pause, c'est au tour de Dominik Schmid d'encaisser un coup à la cheville. A la fin, les Bâlois doivent même terminer le match à dix. Car Nicolas Vouilloz s'est blessé au genou en fin de match et risque d'être absent plus longtemps. «Incroyable ! Je n'ai jamais vécu autant de choses en une saison», peste Fabio Celestini.
Quatrième place dans le classement avec Celestini
Les derniers mois ont également tiraillé le Lausannois. Selon lui, la pression était énorme. «J'ai pris le risque d'être l'entraîneur qui a été relégué avec le FCB», se souvient Fabio Celestini. Les Rhénans se trouvaient en fond de classement lorsque l'ex-international s'est engagé à Bâle fin octobre.
Le coach bâlois est d'autant plus soulagé que le maintien dans l'élite est désormais acquis. «Nous pouvons maintenant nous préparer tranquillement pour la saison prochaine», souffle Celestini. Mais en même temps, il met en garde: «Nous devons en tirer les leçons et ne pas nous retrouver dans une telle situation.».
L'évolution de son équipe au cours des derniers mois donne confiance au Vaudois. Depuis son entrée en fonction, seuls Lugano, Young Boys et Servette ont récolté plus de points que les Bâlois. Au moins dans le classement de Celestini, le FCB se serait ainsi qualifié pour la Conference League. Et éviter ainsi une saison historiquement mauvaise.