Après la défaite de Dortmund
Manuel Akanji s'emporte: «C'est quoi ce bordel?»

Ce samedi, Manuel Akanji et son Borussia Dortmund se sont inclinés 1-4 à domicile contre Leipzig. Chahuté par un spectateur au moment des interviews, le défenseur suisse de 26 ans s'est défendu avec véhémence.
Publié: 04.04.2022 à 17:22 heures
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Manuel Akanji ne veut pas le regarder. Son BVB s'incline 1-4 contre Leipzig alors que les fans étaient de retour pour ce match.
Photo: imago/RHR-Foto
Marco Mäder

Pour la première fois depuis 763 jours, le Signal Iduna Park de Dortmund a affiché complet ce samedi. Mais le Borussia Dortmund n'est pas parvenu à couronner le grand retour de ses fans par une victoire. Il s'est incliné 1-4 contre le RB Leipzig.

À la suite de cette amère défaite, l’ambiance dans le stade était pour le moins morose. Après le coup de sifflet final, Manuel Akanji, le défenseur suisse du BVB, s'est entretenu avec les journalistes, la mine grave.

«C’est quoi ce bordel?»

Avant même de pouvoir répondre à une première question, le Suisse a reçu de vilaines insultes venant des tribunes. Certaines n'avaient même rien à voir avec le sport et étaient placées en dessous de la ceinture.

Manuel Akanji ne s'est pas laissé faire. Il a alors fait un pas vers les spectateurs concernés, levé un doigt et invectivé: «C’est quoi ce bordel? Pourquoi vas-tu au stade si tu nous insultes ainsi?»

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Plus tard, Manuel Akanji s’est exprimé sur la scène auprès de Blick: «Bien sûr, nous étions tous déçus. C'était un match dont nous nous réjouissions beaucoup, fans comme joueurs. Après un bon début, notre performance n’était malheureusement pas suffisante. Nous l’assumons. C’est pourquoi je trouve que de tels propos et des attaques personnelles sont inacceptables. C'est simplement ce que je voulais dire à cet homme.»

Pas un cas isolé

De tels incidents ne sont malheureusement pas des cas isolés, poursuit Manuel Akanji: «Dans d’autres stades aussi, nous assistons régulièrement à ce genre de choses.»

Pour conclure, il a tenu à souligner que Dortmund a «d’excellents supporters» qui «apportent un soutien formidable. Ce samedi, j’avais déjà la chair de poule à l’échauffement et j’ai aussi vu des yeux brillants chez beaucoup de mes coéquipiers», a-t-il raconté pour calmer quelque peu les tensions.

(Adaptation par Thibault Gilgen)


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