La mission sauvetage d’Alain Casanova tourne au vinaigre à Lausanne. L’entraîneur français a concédé une quatrième défaite en autant de matches, samedi à Bâle (3-0). Un bilan comptable qui inclut la cuisante élimination en quarts de finale de la Coupe Suisse contre Yverdon, pensionnaire de deuxième division. Plus inquiétant encore, son équipe n’a pas inscrit le moindre but en 360 minutes de jeu.
Malgré ce bilan, le Français était resté très calme dans son discours. Une sérénité qui a flanché pour la première fois samedi en conférence de presse. Sans même qu’une question ne lui soit directement posée sur le sujet, le technicien s’est emporté contre le corps arbitral.
«Depuis mon arrivée, je suis surpris par l’arbitrage en Suisse. Le traitement qu’on reçoit n’est pas digne du niveau de la Super League. Nous sommes victimes de décisions incompréhensibles. On a un but qui est annulé, soi-disant pour faute de main, samedi dernier. La même action n’est pas sifflée sur le 2-0 contre Bâle. Vous pouvez revoir le penalty bâlois (ndlr, accordé par la VAR) une dizaine de fois: la faute est complètement imaginaire. Les cartons pleuvent aussi sur nous.»
Alain Casanova évoque notamment le goal de Zeki Amdouni qui a été injustement annulé. Des images inédites, révélées par Blick jeudi, prouvaient que l’attaquant vaudois n’avait pas touché le ballon du bras. Les séquences TV disponibles pour les arbitres vidéos ne permettaient pas d’affirmer le contraire.