Bousculé et parfois même dominé par un Arsenal valeureux samedi, Manchester City s'en était sorti au forceps: le leader avait profité d'un penalty généreux (concédé par le Suisse Granit Xhaka) puis d'une expulsion chez les Gunners pour égaliser, avant d'arracher la victoire 1-2 à Londres et 3 points précieux, sur un but du milieu espagnol Rodri à la 93e minute. Vingt-sept heures plus tard, la capitale anglaise accueillait un autre match qui éveillait le plus vif intérêt chez les Mancuniens: le duel entre le 2e du classement, Chelsea, et le 3e, Liverpool.
Comme le résultat de samedi, celui de dimanche a mis en joie les supporters du club du nord, coaché par Pep Guardiola: un match nul 2-2 qui permet aux Citizens de porter à 10 points leur avance en tête de la Premier League. Cet écart apparaît déjà comme un gouffre extrêmement difficile voire impossible à combler, tant la mécanique des Skyblues semble bien huilée.
Tout s'est passé en première période dimanche
A Stamford Bridge, les visiteurs ont démarré pied au plancher: Liverpool a mené de deux longueurs en première période à la suite de deux buts de ses stars Sadio Mané (9e) et Mohamed Salah (26e). Mais malgré l'absence de son buteur Romelu Lukaku, exclu de l'alignement par Thomas Tuchel après ses déclarations controversées sur le club londonien durant les fêtes, Chelsea a trouvé le moyen de répondre et de revenir au score grâce à deux fulgurances de Mateo Kovacic (42e) puis de Christian Pulisic, dans les arrêts de jeu: les Blues sont parvenus à égaliser juste avant la pause.
La 2e période aura été moins agitée et moins intéressante, pour le public du stade comme pour les téléspectateurs. Sauf pour ceux habillés du bleu ciel de Manchester City, qui ont fini par se frotter les mains après avoir croisé les doigts pour un résultat nul entre leurs rivaux: ils voient toujours plus leurs protégés caracoler en tête du championnat le plus relevé du monde.