«Une bonne performance»
La nageuse passée proche de la noyade revient sur son accident

À la suite d'un évanouissement dans l'eau, la nageuse américaine Anita Alvarez a dû être secourue du bassin à Budapest. La jeune femme de 25 ans s'est enfin exprimée. Et elle ne veut pas entendre parler d'une fin de championnats du monde.
Publié: 24.06.2022 à 20:24 heures
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Dernière mise à jour: 25.06.2022 à 08:53 heures
Anita Alvarez est passée proche de la noyade à Budapest.
Photo: AFP
Andrea Cattani

Pendant de longs instants, Anita Alvarez est restée immobile dans l’eau après sa prestation aux championnats du monde de Budapest. Ce n’est qu’à ce moment-là que son entraîneuse Andrea Fuentes a sauté à l’eau et a remonté son athlète à la surface.

Les scènes de la nageuse synchronisée inconsciente lors de la compétition de mardi ont suscité une grande consternation. Peu de temps après l’incident, l’équipe américaine a légèrement calmé tout le monde. «Anita va bien et les docteurs ont dit qu’elle allait s’en remettre», avait par exemple écrit sa coach. La principale intéressée s’est exprimée pour la première fois depuis.

«La dernière chose dont je me souviens»

Dans une interview accordée à la chaîne NBC, la jeune femme de 25 ans a décrit ses souvenirs de l’incident. «J’avais le sentiment que ça avait été une très bonne performance.» Ce n’est que lors des derniers mouvements de son programme libre qu’elle s’est soudainement sentie mal. «C’est la dernière chose dont je me souviens», sourit Anita Alvarez. L’Américaine n’a pas laissé ce moment dramatique lui ôter le plaisir de la pratique de son sport.

Elle a tout de suite senti qu’il ne lui était rien arrivé de plus grave que ça. «Je suis en revanche très heureuse d’avoir une entraîneuse comme Andrea Fuentes.»

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Sur Instagram, Anita Alvarez a en outre écrit: «L’équipe et moi avons encore deux jours de compétition devant nous et c’est sur cela que je veux me concentrer maintenant, ici à Budapest.»

Une participation à la finale par équipes de vendredi n’est pas exclue pour la jeune Américaine. Mais un contrôle médical doit d’abord décider si l’athlète pourra plonger à nouveau dans l’eau hongroise ou non.

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