Tanja Hüberli et Nina Brunner jouent gros aux championnats d'Europe de Munich. Il y a un an, elles avaient remporté l'or dans la même compétition à Vienne. Les beachvolleyeuses suisses ont parfaitement lancé leur tournoi en s'imposant face à la paire allemande Walkenhorst/Lippmann (21-19 21-9). Avant cette rencontre, Blick s'était assis avec elles pour échanger. Interview croisée.
Quel titre aimeriez-vous ne jamais lire à votre sujet dans la presse?
Tanja Hüberli: Un qui parle d'un scandale, d'une fête sauvage ou un drame.
Nina Brunner: Que l'une de nous se soit gravement blessée.
Et quel titre aimeriez-vous voir un jour?
Les deux: «Hüberli et Brunner remportent une cloche à Gstaad.» Gstaad, c'est dans notre cœur. Gagner ce tournoi serait définitivement un rêve.
Quel titre donneriez-vous à votre biographie?
TH: «Toujours au bord du gouffre — entre génie et folie». C'est une idée de mon entraîneur, qui a déjà vécu quelques moments de folie en ma compagnie au cours des dix dernières années. Je ne peux donc pas le nier (rires).
NB: «Le meilleur de moi-même». Quelque chose comme ça. Car c'est là mon plus grand objectif: faire ressortir le meilleur de moi-même.
Le titre de votre livre préféré?
TH: «The Happiness Code». Ce livre m'a été offert par notre chef Sebastian Beck pendant ma rééducation après mon embolie pulmonaire.
NB: «Butterfly». C'est l'histoire de la nageuse olympique Yusra Mardini, qui a fui la guerre en Syrie pour l'Europe. Sur son chemin, elle a sauvé d'autres réfugiés de la noyade avec sa sœur. Vraiment passionnant et impressionnant.
Quel est le générique d'une série que vous reconnaissez immédiatement?
TH: Celui de «Grey's Anatomy», la seule série que j'ai jamais regardée.
NB: «Les Frères Scott». J'ai même vu deux fois la série.
Comment surnommeriez-vous votre partenaire?
TH: «La calme aux nerfs solides». Après tout, Nina passe le plus clair de son temps avec moi ou son mari Damien (ndlr: Brunner, hockeyeur du HC Bienne), il faut avoir les nerfs solides (rires).
NB: «La simple avec beaucoup d'humour et de cœur».
Et quel surnom donneriez-vous à votre équipe?
TH: «Les montagnes russes ultimes». Nous avons déjà eu tellement de matches, de tournois ou même de saisons folles. Il y a déjà eu de nombreuses montagnes russes émotionnelles.
NB: «Toujours plus loin». Quand je regarde en arrière, d'où nous venons, je trouve ça cool d'être là où nous sommes maintenant. Nous sommes toutes les deux prêtes à vouloir aller toujours plus loin. Peu importe comment ça se passe.
Pour quel titre aimeriez-vous vous battre un jour?
Les deux: Le titre olympique. Parce que ce n'est pas évident de pouvoir participer au tournoi olympique.
Quel surnom décerneriez-vous à votre entraîneur, Christoph Dieckmann ?
TH: «La patience incarnée». Il est pour moi le meilleur entraîneur et la raison pour laquelle nous en sommes là aujourd'hui. Sa patience est incroyable, mais il a aussi un bon humour ainsi que des connaissances et une compréhension du jeu incroyables. C'est tout simplement un plaisir de travailler avec lui.
NB: «Notre MVP». Un enrichissement incroyable pour notre équipe, tant sur le plan humain que professionnel.
Comment décrirez-vous le plus beau jour de votre vie jusqu'à présent?
TH: «Oh, wie ist das schön». Je ne sais pas combien de fois nous avons chanté cette chanson après la médaille d'or aux championnats d'Europe l'année dernière. Ce jour (et cette nuit) était incroyablement spécial. De nombreuses personnes de notre entourage étaient présentes à Vienne et la fête qui a suivi n'aurait pas pu être meilleure.
NB: «Happily ever after, heureux pour toujours». Je me suis récemment mariée, c'était le jour le plus heureux de ma vie jusqu'à présent.