Bastien Feller, Matthias Davet, Grégory Beaud et Tim Guillemin ont chacun été invités à choisir quatre personnalités qui ont marqué l'année sportive 2023.
Chacun des quatre membres de la rédaction sportive de Blick Suisse romande a ainsi dû définir un sportif et une sportive active en Suisse en 2023 qui l'a particulièrement touché, ému ou impressionné, et lui consacrer un texte afin de partager pourquoi. Puis de s'essayer au même exercice, mais avec une sportive et un sportif d'envergure internationale cette fois, sans lien avec la Suisse.
Ces textes ne parlent ainsi pas forcément des meilleurs et des meilleures de l'année écoulée, mais bien de ressenti, d'émotions, le tout avec une part assumée de subjectivité, voire d'un peu de mauvaise foi.
Bonne lecture!
Bastien Feller, Matthias Davet, Grégory Beaud et Tim Guillemin ont chacun été invités à choisir quatre personnalités qui ont marqué l'année sportive 2023.
Chacun des quatre membres de la rédaction sportive de Blick Suisse romande a ainsi dû définir un sportif et une sportive active en Suisse en 2023 qui l'a particulièrement touché, ému ou impressionné, et lui consacrer un texte afin de partager pourquoi. Puis de s'essayer au même exercice, mais avec une sportive et un sportif d'envergure internationale cette fois, sans lien avec la Suisse.
Ces textes ne parlent ainsi pas forcément des meilleurs et des meilleures de l'année écoulée, mais bien de ressenti, d'émotions, le tout avec une part assumée de subjectivité, voire d'un peu de mauvaise foi.
Bonne lecture!
Allez, on ne va pas se mentir. Qui d'entre vous connaissait Katie Ledecky avant de cliquer sur cet article? Hormis pendant les Jeux olympiques, la natation reste un sport à part. Mais la natation, c'est aussi mon plaisir coupable – sans doute parce que j'en ai fait quand j'étais gamin.
Mais, là où le bât blesse, c'est quand on me parle d'endurance. Ce que j'aime dans ce sport, c'est la tension tout du long, le fait qu'un titre peut se toucher à la touche – comme ce fut le cas entre Michael Phelps et Milorad Čavić en 2008.
Championne olympique depuis 2012
Alors, l'endurance, ça ne me fait pas rêver. Déjà, car il faut au minimum rester 7mn30 (pour le 800 m) ou 17mn (pour le 1500 m) devant sa télévision ou au bord du bassin. Ensuite, certains écarts peuvent rapidement se faire voir. Mais le plus frustrant, ça reste quand la gagnante est déjà connue avant même que les athlètes ne se positionnent sur les plots. Et celle-ci se nomme Katie Ledecky.
L'Américaine domine les longues distances depuis qu'elle a 15 ans. C'est bien simple, en 2012, elle est sélectionnée pour les Jeux de Londres et obtient l'or sur le 800 m. Pire, elle l'a également décroché aux JO de Rio (2016), de Tokyo (2021) et aux Mondiaux de Barcelone (2013), Kazan (2015), Budapest (2017), Gwangju (2019), Budapest (2022) et Fukuoka (2023).
14 records du monde
Et comme si cela ne suffisait pas, elle a également à son palmarès quatre autres titres de championne olympique, trois de vice-championne olympique, quinze de championne du monde, et cinq de vice-championne du monde. (Pour eux qui n'ont pas envie de calculer, ça fait 28 médailles d'or et 8 d'argent entre Mondiaux et JO.)
Vous en avez marre des chiffres pour prouver la dominance de Katie Ledecky? Pas de chance, en voici encore un dernier. Dans sa carrière, la nageuse de 26 ans a battu 14 records du monde en grand bassin. Voilà. Cette année encore, aux Mondiaux de Fukuoka, elle a montré pourquoi elle était la meilleure nageuse du monde: doublé sur 800 m et 1500 m, argent sur 400 m.
Donc maintenant, vous n'avez plus d'excuse: vous devez connaître Katie Ledecky. Et, lors des Jeux olympiques de Paris, vous hésiterez à zapper lors du 1500 m, pensez qu'un record du monde pourrait bien tomber à la fin.
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