Bastien Feller, Matthias Davet, Grégory Beaud et Tim Guillemin ont chacun été invités à choisir quatre personnalités qui ont marqué l'année sportive 2023.
Chacun des quatre membres de la rédaction sportive de Blick Suisse romande a ainsi dû définir un sportif et une sportive active en Suisse en 2023 qui l'a particulièrement touché, ému ou impressionné, et lui consacrer un texte afin de partager pourquoi. Puis de s'essayer au même exercice, mais avec une sportive et un sportif d'envergure internationale cette fois, sans lien avec la Suisse.
Ces textes ne parlent ainsi pas forcément des meilleurs et des meilleures de l'année écoulée, mais bien de ressenti, d'émotions, le tout avec une part assumée de subjectivité, voire d'un peu de mauvaise foi.
Bonne lecture!
Bastien Feller, Matthias Davet, Grégory Beaud et Tim Guillemin ont chacun été invités à choisir quatre personnalités qui ont marqué l'année sportive 2023.
Chacun des quatre membres de la rédaction sportive de Blick Suisse romande a ainsi dû définir un sportif et une sportive active en Suisse en 2023 qui l'a particulièrement touché, ému ou impressionné, et lui consacrer un texte afin de partager pourquoi. Puis de s'essayer au même exercice, mais avec une sportive et un sportif d'envergure internationale cette fois, sans lien avec la Suisse.
Ces textes ne parlent ainsi pas forcément des meilleurs et des meilleures de l'année écoulée, mais bien de ressenti, d'émotions, le tout avec une part assumée de subjectivité, voire d'un peu de mauvaise foi.
Bonne lecture!
J'ai l'impression d'avoir «grandi» avec LeBron James. C'est comme s'il avait toujours été présent. Au début, j'avoue un peu honteusement que je ne le supportais pas. Comme le café lorsque l'on est gamin. C'est trop fort. En un sens, cette comparaison sied assez avec le mythique basketteur qui évolue désormais avec les Los Angles Lakers. Trop fort pour être aimé s'il ne joue pas avec le bon maillot sur les épaules.
Mais petit à petit, on commence à comprendre pourquoi d'autre boivent du café. Et, à force, on y trouve soi-même un certain plaisir. C'est comme cela que je comparerais ma «relation» avec LeBron James. À mesure que les années ont passé, j'ai commencé à lui trouver des qualités. Oh, pas sur le terrain. Il ne fallait pas être un expert pour savoir que c'était un joueur à part. Mais l'athlète et l'homme.
Joueur hors normes
Avec les années, il a peu à peu montré une facette différente. Moins bling bling et plus dans la performance pure. Une bête athlétique incomparable. Un cerveau capable de tout voir à 100 à l'heure alors que d'autres jouent avec le frein à main. Et, accessoirement, un sportif dégageant une certaine sympathie à mesure que les années ont passé.
Aujourd'hui, il dispute sa 20e saison en NBA et jamais un joueur n'a été aussi prolifique que lui dans l'histoire de la Ligue. Bien sûr, le degré de préparation physique en 2023 est différent de celui des années 70 ou 80. Et même s'il a toujours été un joueur hors normes, LeBron James continue de m'impressionner. En février, il a devancé Kareem Abdul-Jabbar au classement des meilleurs marqueurs de l'histoire de la NBA.
La course à la postérité
Et il ne s'est pas arrêté en si bon chemin puisqu'il tourne à plus de 25 points par match depuis le début de saison. Et n'allez pas croire que je suis un suppôt des Lakers. Ce n'est pas le cas et le voir porter le maillot «Purple & Gold» devrait même me faire réviser mon jugement sur ce joueur. Mais rien n'y fait. LeBron James est même plus fort que mon aversion pour l'équipe californienne. C'est dire.
Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres encore, «LBJ» a réellement mis fin au débat sur le meilleur joueur de l'histoire en cette année 2023. Et, au vu de ce qu'il réalise encore, il va falloir se lever tôt si quelqu'un veut tenter de le dépasser. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard s'il a mis toute son énergie pour remporter la première édition du «In-Season Tournament» disputée à Las Vegas début décembre. Il sait qu'aujourd'hui, il ne court plus après les points, mais après la postérité. Et ce sacre l'a rendu encore un peu plus inaccessible.