L’année dernière, Fribourg Olympic n’était pas favori car Genève avait les faveurs de la cote (lire ci-dessous). Pourtant, la troupe de Petar Aleksic s’était imposée au final et avait remporté le 19e titre de l’histoire d’Olympic.
Avec la saison 2021-22 qui débute ce dimanche pour les Fribourgeois (ils reçoivent Swiss Central à 16h), la donne n’est plus la même. Leur effectif du dernier exercice comptait déjà quatre joueurs de l’équipe de Suisse (Zinn, Cotture, Mbala et Gravet). A ceux-ci est venu s’ajouter le nom de Natan Jurkovitz, de retour dans son club de cœur. «C’est une heureuse surprise», explique Philippe de Gottrau, président du club.
Qui peut donc stopper Fribourg Olympic cette saison? «Qui entre pape au conclave, en sort cardinal», relativise toutefois le président. Ce n'est pas parce que l'équipe de Fribourg est favorite qu'elle sera forcément couronnée à la fin.
Massagno en trouble-fête
Le grand rival d’Olympic lors de cet exercice 2021-22 sera Massagno. Les Tessinois se sont encore renforcés en engageant l’international Roberto Kovac. Lui et les frères Mladjan, déjà présents la saison dernière, seront particulièrement dangereux à trois points. De quoi faire dire à Philippe de Gottrau que son équipe partage le statut de co-favori avec l’équipe tessinoise.
Sur quels détails la saison va-t-elle donc se jouer? La moyenne d'âge peut faire la différence, les stars de Massagno étant moins jeunes que celles de Fribourg. «Les deux groupes ont un avantage avec leur âge, répond le président d’Olympic. Peut-être que sur une série, nous serons plus frais mais sur un match, l’expérience est plus importante.»
Philippe de Gottrau pense également que les autres équipes de SB League n’ont pas encore abattu toutes leurs cartes: «Certains se réservent pour avoir d’autres étrangers, Monthey peut surprendre et Genève reste Genève. J’ai beaucoup de respect pour eux et c’est plus facile de surprendre en n'étant pas favori.»
L'armada bâtie à Genève devait permettre aux Lions de rugir durant toute la saison dernière. Après leur victoire en Coupe de la Ligue et en Coupe de Suisse, leur crinière était des plus flamboyantes. Toutefois, ils sont tombés sur un os en quart de finale des play-off et ont été défaits, à la surprise générale, par les Starwings de Bâle.
Cette année, seuls trois joueurs du dernier exercice évoluent toujours avec Genève (Eric Adams, Brandon Kuba et Thomas Jurkovitz). De leur armada, il ne leur reste quasiment plus rien. «Nous avons perdu notre sponsor principal, Genève-Aéroport, ce qui équivaut à une perte de 20% du budget», déplore Imad Fattal, président des Lions de Genève.
À cause de cela, les Genevois sont obligés de revoir leurs objectifs à la baisse. «Notre but sera de faire aussi bonne figure que possible, avec les moyens mis à disposition», souligne Imad Fattal.
Les pensionnaires du Pommier ont néanmoins réussi à dégoter Vid Milenkovic, l'un de ses bourreaux bâlois de la saison dernière. «Il a tout à prouver, précise toutefois le président de Genève. C'est une bonne opportunité pour lui de venir jouer avec les Lions.»
L'armada bâtie à Genève devait permettre aux Lions de rugir durant toute la saison dernière. Après leur victoire en Coupe de la Ligue et en Coupe de Suisse, leur crinière était des plus flamboyantes. Toutefois, ils sont tombés sur un os en quart de finale des play-off et ont été défaits, à la surprise générale, par les Starwings de Bâle.
Cette année, seuls trois joueurs du dernier exercice évoluent toujours avec Genève (Eric Adams, Brandon Kuba et Thomas Jurkovitz). De leur armada, il ne leur reste quasiment plus rien. «Nous avons perdu notre sponsor principal, Genève-Aéroport, ce qui équivaut à une perte de 20% du budget», déplore Imad Fattal, président des Lions de Genève.
À cause de cela, les Genevois sont obligés de revoir leurs objectifs à la baisse. «Notre but sera de faire aussi bonne figure que possible, avec les moyens mis à disposition», souligne Imad Fattal.
Les pensionnaires du Pommier ont néanmoins réussi à dégoter Vid Milenkovic, l'un de ses bourreaux bâlois de la saison dernière. «Il a tout à prouver, précise toutefois le président de Genève. C'est une bonne opportunité pour lui de venir jouer avec les Lions.»
Une équipe sans faiblesse?
Pourtant, sur le papier, ce Fribourg Olympic ne semble pas avoir beaucoup de faiblesse. Il faut donc bien creuser pour trouver des défauts. «Comme toutes les équipes plus ou moins dominantes, il ne faudra pas perdre une certaine motivation durant la saison, met en garde Philippe de Gottrau. De plus, nous n’avons pas ce joueur d’exception qui peut faire tourner un match, comme Massagno a les frères Mladjan ou Kovac. Nous avons d’excellents joueurs et, à l’image du club, nous n’avons jamais cherché à faire venir de vedettes. Nous sommes forts car nous sommes un groupe.»
Avec un tel effectif, Fribourg Olympic peut-il viser autre chose qu’un nouveau triplé, après celui de 2018? «Il n’y a pas d’objectif chiffré, tempère tout de suite Philippe de Gottrau. Ce n’est pas ma manière de gérer mais je sais que chaque joueur a comme objectif de remporter des titres.» Les futurs adversaires des Fribourgeois sont donc prévenus.