Si les sites sont prêts, nombre d'incertitudes planent sur son organisation en pleine pandémie.
Déjà hôte des JO 2008, la capitale chinoise deviendra la première ville à accueillir des Jeux olympiques d'hiver et d'été.
Les épreuves auront lieu dans trois zones différentes: le centre-ville de Pékin accueillera les sports en intérieur (patinage artistique, patinage de vitesse, short-track, hockey sur glace, curling), le Big Air et la cérémonie d'ouverture. La plupart de ces installations olympiques sont celles de 2008, adaptées aux sports d'hiver.
Ski alpin, bobsleigh et luge se disputeront en périphérie montagneuse de la capitale. Enfin, le site de Zhangjiakou, dans la province voisine du Hebei, accueillera les autres épreuves (ski de fond, saut à skis, biathlon, snowboard, ski freestyle).
La construction de l'ensemble des sites de compétition est terminée depuis plusieurs mois, mais reste une grain de sable dans cette organisation bien huilée: le Covid.
«La stratégie de Tokyo a été plutôt efficace et Pékin devrait mettre en place quelque chose de similaire», prévoit Bo Li, professeur de gestion du sport à l'Université de Miami.
Quarantaine ?
A Tokyo, les sportifs ont été cantonnés dans le Village olympique et ont dû passer un test Covid quotidien.
«Il n'y a pas vraiment d'autre option que cette bulle», abonde Mark Dreyer, analyste sportif basé à Pékin et fondateur du site China Sports Insider.
«La différence, c'est que la Chine s'inquiète du moindre risque de transmission du virus des sportifs vers la population. Elle gère le Covid avec un niveau de sévérité que le Japon n'avait pas.»
«Je pense qu'on peut s'attendre à une approche draconienne et une tolérance zéro de la part des organisateurs chinois», prédit Simon Chadwick, professeur spécialiste du sport en Asie à l'école de commerce EM Lyon.
Selon lui, les discussions entre un Pékin intraitable sur les mesures anti-Covid et un CIO soucieux du confort des sportifs seront «bien plus difficiles» que pour Tokyo.
(ATS)