Le sport suisse a déjà brillé sur le sol sud-coréen. Pour preuve, en 1988, l’athlète suisse spécialiste du lancer du poids, Werner Günthör, remportait une médaille de bronze aux Jeux olympiques à Séoul.
Trente-quatre ans plus tard, Edoardo Mortara, qui avait un an quand Günthor montait sur le podium des JO, pourrait à nouveau faire hisser le drapeau suisse en Corée du Sud. Mais en Formule E cette fois. Les bolides électriques silencieux disputeront leur finale de la saison sur le site olympique de 1988, à l’occasion de l’E-Prix 2022 qui marquera la fin de la saison le 14 août.
Edoardo Mortara a toutes ses chances pour devenir champion du monde à Séoul. Mais la tâche sera loin d’être de tout repos. Le Genevois, déjà troisième au championnat du monde, doit gagner 41 points sur le leader belge Stoffel Vandoorne lors des deux courses (samedi et dimanche, à 9h). Problème? Il n'y a qu'un maximum de 29 points à grappiller par course.
Double victoire nécessaire
L’automobiliste suisse devra donc s’imposer coûte que coûte. En effet, il lui faudra absolument gagner les deux courses. A la mi-saison, Edoardo Mortara était encore en bonne voie pour devenir le deuxième Suisse champion du monde de Formule E après le Vaudois Sébastien Buemi en 2016. Il était leader du championnat du monde avec trois victoires.
Et même si le zéro pointé lors des deux courses à Londres ne l’a pas aidé, le Romand se montre motivé: «Mon objectif pour Séoul est, comme toujours, de tout donner!»
Titre ou pas, Edoardo Mortara est un homme convoité sur le marché des transferts. Le Genevois est en tête de liste chez le nouveau venu Maserati, qui prendra la place de son actuelle écurie Venturi.
(Adaptation: Valentina San Martin)