Dans le Pot-au-Noir
Un record et une flotte qui ralentit au Vendée Globe

Les leaders du Vendée Globe ont pénétré mercredi dans le redouté Pot-au-Noir, zone de convergence intertropicale connue pour sa météo instable qui avait déjà commencé à ralentir les bateaux dans la soirée. Plus tôt, le Français Yoann Richomme avait signé un record.
Publié: 20.11.2024 à 20:08 heures
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Dernière mise à jour: 20.11.2024 à 22:27 heures
Après avoir passés leur mardi sur une mer plate, dans des conditions idéales avec un vent entre 18 et 20 noeuds, les douze premiers du classement ont vu leurs vitesses moyennes divisées par deux en quelques heures en milieu d'après-midi.
Photo: AFP
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AFP Agence France-Presse

Sam Goodchild (Vulnerable) en tête, les leaders du Vendée Globe ont pénétré mercredi dans le redouté Pot-au-Noir, zone de convergence intertropicale connue pour sa météo instable qui avait déjà commencé à ralentir les bateaux dans la soirée.

«Les marins doivent y jongler entre les grains, parfois méchants et soudains, et les molles. Cela leur impose de sans cesse changer de voile puis d'être à l'affût du moindre bouleversement», a expliqué Jacques Caraës, adjoint à la direction de course.

Après avoir passés leur mardi sur une mer plate, dans des conditions idéales avec un vent entre 18 et 20 noeuds, les douze premiers du classement ont vu leurs vitesses moyennes divisées par deux en quelques heures en milieu d'après-midi.

Record pour Yoann Richomme

«Entrée dans le Pot-au-Noir, trente noeuds de vent, il y a un grain et on y voit plus rien», s'est lamenté Paul Meilhat dans une vidéo du bord. Classé 12e à 19 heures, il était l'un des rares à avoir conservé un peu de vitesse.

Le changement de rythme a été particulièrement marqué pour Yoann Richomme (Paprec Arkea), nouveau détendeur du record de distance parcourue en 24 heures (551,81 milles, moyenne de vitesse à 22,89 noeuds), flashé à 7 petit noeuds à 19 heures.

«Je t'ai piqué ton record du monde»

Le navigateur Yoann Richomme (Paprec Arkea), l'un des leaders du Vendée Globe, a parcouru entre mardi et mercredi 551,81 milles (1.021 km) en s'approchant du Pot-au-Noir, un nouveau record pour un voilier monocoque.

En l'espace de 24 heures, le marin varois, l'un des favoris de cette 10e édition de l'Everest des mers, a repris six places sur la concurrence, pointant au 4e rang à 11 heures mercredi, grâce à des vents portants avoisinant les 20 noeuds.

Sa vitesse moyenne sur un jour a été enregistrée à 22,89 noeuds (42,4 km/h), trois noeuds de plus que l'actuel leader Sam Goodchild (Vulnerable) sur qui il était en train de fondre dans l'après-midi.

Dans une vidéo mardi soir, il se filmait en train de naviguer à plus de 30 noeuds à la barre de son voilier volant, ravi d'avoir retrouvé du vent après plusieurs jours de petit temps.

Le précédent record avait été établi la semaine dernière par son concurrent Nicolas Lunven (Holcim-PRB) au large du Portugal. Le Breton avait parcouru 546 milles en 24 heures pour revenir sur la tête de course.

«J'ai un petit message pour Nico Lulu, mec je suis désolé, je suis triste pour toi, je t'ai piqué ton record du monde», a plaisanté Richomme dans une vidéo envoyée depuis le bord quelques secondes après l'annonce de la nouvelle. «Revanche dans le Sud», a-t-il ajouté facétieux et riant.

Arrivé à la barre d'un Imoca il y a un an et demi seulement, après avoir remporté deux Solitaire du Figaro et deux Route du Rhum en Class40, ce marin appliqué au grand gabarit a rapidement montré qu'il pouvait s'imposer face aux meilleurs.

Il a gagné deux (The Transat 2024, Retour à la base 2023) des trois transatlantiques en solitaire du parcours de sélection pour le Vendée Globe. Son voilier bleu et rouge, mis à l'eau en février 2023, est considéré comme l'un des plus rapides de la flotte.

Comme les autres leaders de la course, il était toutefois contraint de ralentir dans l'après-midi de mercredi, en pénétrant dans l'imprévisible Pot-au-Noir où le vent devrait être bien plus léger.

Le navigateur Yoann Richomme (Paprec Arkea), l'un des leaders du Vendée Globe, a parcouru entre mardi et mercredi 551,81 milles (1.021 km) en s'approchant du Pot-au-Noir, un nouveau record pour un voilier monocoque.

En l'espace de 24 heures, le marin varois, l'un des favoris de cette 10e édition de l'Everest des mers, a repris six places sur la concurrence, pointant au 4e rang à 11 heures mercredi, grâce à des vents portants avoisinant les 20 noeuds.

Sa vitesse moyenne sur un jour a été enregistrée à 22,89 noeuds (42,4 km/h), trois noeuds de plus que l'actuel leader Sam Goodchild (Vulnerable) sur qui il était en train de fondre dans l'après-midi.

Dans une vidéo mardi soir, il se filmait en train de naviguer à plus de 30 noeuds à la barre de son voilier volant, ravi d'avoir retrouvé du vent après plusieurs jours de petit temps.

Le précédent record avait été établi la semaine dernière par son concurrent Nicolas Lunven (Holcim-PRB) au large du Portugal. Le Breton avait parcouru 546 milles en 24 heures pour revenir sur la tête de course.

«J'ai un petit message pour Nico Lulu, mec je suis désolé, je suis triste pour toi, je t'ai piqué ton record du monde», a plaisanté Richomme dans une vidéo envoyée depuis le bord quelques secondes après l'annonce de la nouvelle. «Revanche dans le Sud», a-t-il ajouté facétieux et riant.

Arrivé à la barre d'un Imoca il y a un an et demi seulement, après avoir remporté deux Solitaire du Figaro et deux Route du Rhum en Class40, ce marin appliqué au grand gabarit a rapidement montré qu'il pouvait s'imposer face aux meilleurs.

Il a gagné deux (The Transat 2024, Retour à la base 2023) des trois transatlantiques en solitaire du parcours de sélection pour le Vendée Globe. Son voilier bleu et rouge, mis à l'eau en février 2023, est considéré comme l'un des plus rapides de la flotte.

Comme les autres leaders de la course, il était toutefois contraint de ralentir dans l'après-midi de mercredi, en pénétrant dans l'imprévisible Pot-au-Noir où le vent devrait être bien plus léger.

Cumulonimbus, orages violents, pluies diluviennes, vents faibles et variables, rien ne devrait être épargnés aux leaders, qui pourraient toutefois s'en extirper dès jeudi soir pour les plus inspirés.

«C'est un passage que je ne connais pas du tout. J'essaie d'observer les cartes, de comprendre comment ça fonctionne. Je tente de m'y préparer au maximum. Je sais qu'il va aussi y avoir une part de chance», a estimé la benjamine de la compétition Violette Dorange (Devenir), 27e et partie pour y rentrer dans un ou deux jours seulement.

A l'arrière de la flotte, Fabrice Amedeo (Nexans - WeWise), 35e, naviguait lui à allure très réduite après avoir signalé un problème sur sa quille.

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