L'Hexagone était à la fête ce dimanche soir. Après la deuxième étape, la France a déjà remporté une étape du Tour, grâce à Victor Lafay. Le Lyonnais a tenté une attaque à quelques hectomètres de la ligne d'arrivée et a surpris les favoris et Wout van Aert – le plus rapide du groupe de tête.
Pour l'emporter, Victor Lafay est passé entre les mailles du filet et… entre les clous répandus sur la chaussée. Car certains cyclistes se sont plaints à la fin de l'étape de crevaisons. Leur chef de file: Lilian Calmejane. Le coureur de la formation Intermarché-Circus-Wanty a fait part de sa colère sur son compte Twitter après la deuxième étape entre Vitoria-Gasteiz et San Sebastian.
«Merci pour ce genre de connerie humaine», a écrit le Tricolore sur ses réseaux sociaux. En colère, il a montré les cinq clous plantés dans sa roue avant à l'arrivée. Lilian Calmejane annonce aussi qu'il a roulé dix kilomètres avec cet inconvénient.
Une vingtaine de crevaisons
«Je pense ne pas avoir été le seul victime de crevaison dans le final», ajoute ensuite le Français. Effectivement, selon nos confrères de «L'Equipe», «une vingtaine de crevaisons immédiates ou à fuite lente se sont produites à environ 45 km de l'arrivée». Outre Lilian Calmejane, Mads Pedersen (Lidl-Trek), Luke Durbridge (Jayco-AlUla) ou Oliver Naesen (AG2R-Citroën) ont également fait part d'incidents.
«Sachez qu’on peut tomber et se faire très mal avec vos conneries bande d’abrutis», rappelle le Tricolore, toujours sur Twitter. Ce n'est pas la première fois que le Tour de France doit faire face à des clous sur sa chaussée. En 2012, une trentaine de coueurs avaient été victimes de crevaisons après avoir roulé sur des clous dans les pentes du mur de Péguere.
