L'OTAN comprend la neutralité de la Suisse et les réalités politiques d'une démocratie directe, souligne vendredi Jacques Pitteloud dans la NZZ. Les représentants de l'OTAN prennent la Suisse – l'une des plus importantes puissances économiques d'Europe et leader dans la haute technologie – très au sérieux.
Mais l’alliance de défense critique la Suisse en ce qui concerne ses lois sur l’exportation d’armes. «Ou quand on prétend à tort que nous laisserions les espions russes sur notre territoire faire ce qu’ils veulent», poursuit le Valaisan. L'OTAN attend de la Suisse qu'elle s'implique davantage. L'ex-ambassadeur à Washington se dit convaincu que l'armée de milice suisse est suffisamment bien positionnée pour participer aux exercices de l'OTAN.