Sur les autoroutes et dans certains parkings
La conduite automatisée sera autorisée en Suisse dès le 1er mars 2025

Dès 2025, les Suisses pourront lâcher le volant sur les auroutes. Le Conseil fédéral autorise la conduite automatisée, ouvrant de nouvelles perspectives pour le transport de marchandises et de personnes.
Publié: 13.12.2024 à 11:13 heures
Il sera possible d'utiliser des voitures avec conduite automatisée dès le 1er mars 2025 (archives).
Photo: A4468/_Daniel Naupold
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ATS Agence télégraphique suisse

La conduite automatisée sera autorisée sur les routes suisses dès le 1er mars 2025. Le Conseil fédéral a décidé vendredi d'autoriser ce système sur l'autoroute, sur certains tronçons et dans certains parkings.

Dans la lignée du Parlement

Le Parlement a déjà adapté le cadre légal au printemps 2023. Les véhicules automatisés peuvent améliorer la sécurité routière et la fluidité du trafic, note le gouvernement dans un communiqué. Ils offrent également de nouvelles possibilités pour les milieux économiques et les prestataires de services de transport.

L'utilisation de tels véhicules pourra notamment être intéressante pour le transport de marchandises, illustre le Conseil fédéral. De même que pour effectuer le "dernier kilomètre" dans le cadre du transport de personnes.

Lâcher le volant sur l'autoroute

Les conducteurs de véhicules automatisés auront le droit d'utiliser le système sur l'autoroute. Ils pourront lâcher le volant et ne plus surveiller en permanence le trafic et le véhicule. Ils devront toutefois rester prêts à reprendre eux-mêmes le pilotage du véhicule à tout moment.

Il sera permis d'avoir recours à la conduite automatisée sur des tronçons autorisés par les cantons. Ceux-ci pourront se tourner vers la Confédération, qui édictera des instructions sur l'évaluation des tronçons et constituera un groupe de suivi.

Aussi dans des parkings

Le parcage automatisé sera également admis dans des parkings et sur des cases de stationnement définis et signalés à cet effet. Il appartiendra aux cantons ou aux communes de déterminer ces emplacements. Des instructions et un groupe de suivi seront aussi mis sur pied.

Les véhicules sans conducteur devront être surveillés par un opérateur se trouvant dans une centrale, explique encore le gouvernement. Le système invitera par exemple l'opérateur à proposer une manoeuvre si le véhicule ne parvient pas à maîtriser seul une situation.

En termes d'admission à la circulation, les véhicules avec conduite automatisée seront traités comme les autres véhicules automobiles. Les constructeurs automobiles doivent démontrer en détail comment la sécurité routière et la fluidité du trafic sont garanties pendant la durée d’exploitation d’un système d’automatisation. Les véhicules sont immatriculés par les cantons.

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