Ce PLQ était soutenu par un front large réunissant les Verts, le PS, Ensemble à Gauche, les Vert'libéraux, le Centre, le PLR, le Groupement des coopératives d'habitation genevoises et le Rassemblement pour une politique sociale du logement. Le taux de participation s'est élevé à 34,68%.
Répondant à la crise du logement, le PLQ permettra de loger un millier de personnes dans quinze immeubles de quatre à six étages à logements mixtes.
La place prépondérante donnée à la végétation, dont un parc ouvert de 10'000 mètres carrés en pleine terre sur la moitié du périmètre, ainsi que la proximité des infrastructures nécessaires à la vie quotidienne étaient aussi mises en avant.
Quinzaine d'années
Ce résultat clair est un soulagement pour la conseillère administrative Frédérique Perler, en charge du département de l'aménagement, des constructions et de la mobilité. «L'exécutif a entendu les craintes, mais il va prendre ses responsabilités et construire des logements pour tous, dans des quartiers de qualité», a-t-elle indiqué devant les médias.
La magistrate entend poursuivre le dialogue pour réussir les prochains PLQ. Afin de ne pas exporter sa crise du logement et pour préserver sa zone agricole et le climat, Genève doit construire la ville en ville, a-t-elle relevé.
A Bourgogne, le PLQ va se déployer sur une bonne quinzaine d'années, selon l'élue. «Les constructions peuvent démarrer aujourd'hui sur le principe d'un immeuble en périphérie, un jardin et un chemin. Les promoteurs disposent de cinq des 35 parcelles occupées par des villas», a-t-elle précisé, tout en assurant qu'aucun des propriétaires actuels «ne sera exproprié ni contraint de vendre».
(ATS)