Un voyageur témoigne
L'aéroport de Bâle reprend ses opérations après une alerte à la bombe

L'aéroport de Bâle-Mulhouse a été évacué jeudi pour des raisons de sécurité. La cause exacte n'est pas encore connue.
Publié: 19.10.2023 à 14:28 heures
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Dernière mise à jour: 20.10.2023 à 10:40 heures
Des personnes attendent devant le bâtiment de l'aéroport.
Photo: Blick-Leserreporter

L'EuroAirport de Bâle-Mulhouse a été évacué jeudi en début d'après-midi en raison d'une alerte à la bombe. L'aéroport se trouve sur territoire français. Quatorze aéroports français ont reçu des menaces et au moins huit ont été évacués

Une porte-parole de l'EuroAirport a confirmé à l'agence Keystone-ATS une information de 20 Minuten concernant l'évacuation. Pour d'autres informations, la porte-parole renvoie aux autorités françaises.

Un journaliste de Blick était assis dans l’avion au moment de l’évacuation: «Une quarantaine de passagers n'ont pas pu y rentrer.» Ceux-ci auraient probablement dû quitter le bâtiment de l'aéroport. «L'info que nous avons, c'est que nous devons probablement rester dans l'avion pendant au moins une heure. Personne n'a d'informations précises.»

Conditions difficiles

Un autre lecteur déclare: «Les passagers doivent s’asseoir dans les buissons parce que le parking est plein et qu’il n’y a pas d’autres options.» Sur une photo prise par le lecteur, on peut voir comment certaines personnes s'abritent de la pluie sous un pont. Comme il n’y a pas de sièges, ils s’assoient dans une haie. 

Jeudi matin, quatorze aéroports français ont reçu des menaces d'attentat. Au moins huit aéroports ont procédé à des évacuations face à ces alertes à la bombe, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Les aéroports de Montpellier, Nantes, Bordeaux et Lille ont notamment été concernés.

Mercredi déjà, la plupart des grands aéroports français, à l'exception des deux parisiens, ont été temporairement évacués après des menaces. Environ 130 vols ont été annulés. Ces alertes se multiplient depuis plusieurs jours en France, notamment depuis l'attaque qui a coûté la vie à un enseignant à Arras.

(Blick avec l'ATS)

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